mercredi 31 août 2011

Harry boudé, Snape aimé

Elbakin a mis en ligne une nouvelle intéressante : les résultats d'un sondage publié par Bloomsbury, l'éditeur anglais d'Harry Potter, visant à connaître LE personnage le plus populaire de l'ensemble de l'œuvre de J.K. Rowling.
Et le résultat est tombé : le professeur Severus Snape a gagné avec 20% des voix exprimées (il y a eu 70000 votes pour ce sondage) !
Je suis totalement d'accord avec ce résultat, qui ne me paraît donc pas délirant outre mesure, même si je peux comprendre qu'il puisse en étonner certains.
Vient en seconde place Hermione, et ensuite Sirius.
Je ne peux m'empêcher d'avoir une pensée pour Ys
Harry Potter n'arrive qu'en 4e position, avant Ron, Luna, Dumbledore et Dobby. J'en connais aussi un qui ne va pas être d'accord avec ce classement.
Le voici :

1. Severus Snape
2. Hermione Granger
3. Sirius Black
4. Harry Potter
5. Ron Weasley
6. Luna Lovegood
7. Ginny Weasley
8. Albus Dumbledore
9. Dobby
10. Draco Malfoy
11. Remus Lupin
12. Neville Longbottom
13. Fred Weasley
14. Bellatrix Lestrange
15. Minerva McGonagall
16. Rubeus Hagrid
17. Lord Voldemort
18. Nymphadora Tonks
19. Gilderoy Lockhart
20. George Weasley
21. James Potter
22. Hedwig
23. Lily Potter
24. Lucius Malfoy
25. Molly Weasley
26. Cedric Diggory
27. Alastor Moody
28. Arthur Weasley
29. Kreacher
30. Dementors
31. Dolores Umbridge
32. Moaning Myrtle
33. Sybill Trelawney
34. Rita Skeeter
35. Filius Flitwick
36. Argus Filch
37. Dudley Dursley
38. Vincent Crabbe
39. Gregory Goyle
40. Cornelius Fudge

Qu'en pensez-vous ?

dimanche 28 août 2011

Lecture : Le Diable danse à Bleeding Heart Square


Lydia Langstone, une riche jeune femme mariée sans enfant, vivant dans le quartier aisé de Londres, quitte son domicile conjugale après avoir été sévèrement frappée par son mari. Ne sachant où aller, elle décide en quelques secondes de se rendre chez son père, qu'elle n'a pas vu depuis de très nombreuses années, et qui lui a écrit récemment de retour des Amériques. Il vit dans un appartement à Bleeding Heart Square. Là-bas, elle va connaître un nouveau monde : pauvre, sans domestique, sans argent, et aux côtés d'un homme alcoolique, sa vie va devenir très difficile. Surtout lorsqu'elle va s'apercevoir qu'un homme semble rôder et épier Bleeding Heart Square, et que le propriétaire de l'immeuble reçoit d'étranges paquets renfermant des coeurs...
Je l'avais aperçu sur Babelio et la quatrième m'avait bien tentée. Ce n'est pas un chef d'oeuvre, mais on passe un bon moment avec ce petit roman un peu policier, un peu thriller, au style évoquant Agatha Christie. Il se lit facilement et les personnages deviennent vite attachants, notamment l'héroïne qui se retrouve dans une situation très difficile et tente de faire front comme elle peut. Sa détermination à refuser de continuer à vivre avec un mari violent à l'aube de la Seconde Guerre Mondiale et pendant la montée du fascisme paraît tout simplement héroïque, mais ne lui donne pas plus que cela un caractère surhumain : elle garde ses doutes, ses faiblesses et lutte tant bien que mal dans ce monde d'homme. Le contexte historique est pas mal décrit et bien posé. L'intrigue n'en est pas réellement une, puisque l'on sait dès le début qui est le méchant (qui lui, est un personnage assez manichéen), mais il reste à savoir comment et quelles sont les autres personnes impliquées. L'histoire progresse lentement, sans que l'on s'ennuie pour autant, et sans réellement de temps mort. Le dénouement devrait être une sorte de coup de théâtre, bien que je ne l'ai pas ressenti ainsi : sans être une déception, il ne surprend pas tant que cela. C'est une fin qui s'impose et qui termine bien le roman.
J'ai bien aimé. Je ne le mettrai pas dans mon top 10 (enfin, si j'en avais un), mais à l'occasion, il se laisse bien lire (pour des vacances, par exemple).

Bonne nuit.

Cowboys et envahisseurs

On est allé voir ce film hier avec Ysa et Cécilia. Sans la 3D et en VO sous-titré (dans les meilleures conditions possibles donc). Et surtout dans une salle de cinéma au décor un peu théâtral qui, malgré des sièges peut confortables et surtout configurés pour les nains (peu de place pour les genoux de ceux qui mesurent plus d'1m65), était fort sympathique et nous plongeait dans une ambiance de vieille France nostalgique.
Le film est vraiment sympa. Il nous plonge tout de suite dans le western classique dès les premières images (où Daniel Craig reste fidèle à lui-même, mais je ne vous en dis pas plus), pour glisser vers une science-fiction qui demeurera tout au long du film un peu décalée. Les aliens ne sont pas réellement importants (voire risibles), et sont plutôt un prétexte pour l'histoire qui cherche surtout à créer une ambiance de far west atypique et étrange. On y retrouve Harrison Ford vieillissant mais très bien, et celle qui joue dans Tron (et dans les dernières saisons de Dr House) que j'aime beaucoup également. On passe un agréable moment aux côtés de ces personnages de l'Est en devenir, menacés par des extraterrestres qui tentent de coloniser la planète (comme je vous disais, un scénario qui pourrait sembler pauvre ou rabâché mais qui fonctionne bien dans la mise en scène).
Je vous le conseille pour un après-midi que vous souhaitez remplir à coup de baston, de saloon, de flingues et de poussières sales.

Bon dimanche.

samedi 27 août 2011

Le Meme des cent livres

Piqué chez Ysa.

100 livres classiques... Marquez en gras ceux que vous avez lus, soulignez ceux que vous avez lus en partie, mettez en italique ceux que vous avez l'intention de lire, rayez ceux que vous avez l'intention de ne jamais lire. 

vendredi 26 août 2011

Idril

Je viens juste d'apprendre que mon prénom elfique est Idril.
Et voici comment il s'écrit en elfique :


C'est joli, hein ?

Celui de mon Jules, c'est Fëanturi :


Si vous voulez connaître le vôtre, c'est par ici.
Et vous pouvez également en profiter pour aller faire un tour sur ce site qui propose des jolies choses en bijoux elfiques.

Bonne journée.

jeudi 25 août 2011

Enchères merveilleuses

À partir du 5 septembre, l'illustrateur Jean-Baptiste Monge mettra aux enchères quelques uns de ses originaux, des sketchs, sur la page ebay de "Margotteworkshop".
Voici les liens vers son blog où il en parle : ici et .

Et pour ceux qui ne connaissent pas ce fascinant artiste, voici une de ses œuvres :


Bonne journée.

vendredi 19 août 2011

Woman in black

Le prochain film dans lequel joue Daniel Radcliffe est un film gothique à souhait très tentant. Un avocat, père d'une petite fille, enquête sur la disparition d'un de ses clients dans un village anglais isolé. Au cours de son enquête, il croisera le fantôme d'une femme toute de noir vêtu, décidée à se venger. Mais de quoi ?
Il s'agit là du remake d'un film des années 80, lui-même inspiré d'un roman de Susan Hill de la même époque.



Sortie prévue début 2012.


mardi 16 août 2011

Lecture : American Gods


Emprunté à Ys, ce livre de Neil Gaiman faisait partie de ceux que je n'avais pas encore lu de l'auteur, et très envie de déguster. C'est chose faite.
Je ne comprenais pas, et c'est normal, ce que voulait dire Ys lorsqu'elle m'avait dit avoir bien aimé ce livre, mais qu'il ne faisait pas partie de ses préférés de Neil Gaiman. Maintenant que j'en ai terminé sa lecture, je comprends mieux le sens de ses paroles. Pour ma part, il n'est pas tout à fait un Neil Gaiman comme les autres. Il est assez atypique, il sort un peu de l'univers particulier et familier de l'auteur. Mais cela n'enlève en rien à son charme. C'est juste que, lorsque l'on veut découvrir l'auteur, ce n'est pas ce livre-là que je conseillerais. Pas parce qu'il est moins bon, juste parce qu'il ne reflète pas complètement son monde à lui.
C'est l'histoire d'un homme qui s'appelle Ombre. Drôle de nom me direz-vous et c'est un peu la réflexion que l'on se fait lorsqu'on le lit. Mais on se doute aussi que cela donne le ton du reste de l'ouvrage, et on n'a pas tort. Ombre est un détenu, qui termine sa peine dans quelques jours. Mais à mesure que la date de libération approche, il sent que quelque chose ne va pas, il sent que quelque chose va arriver. Puis on vient le chercher et on l'amène dans le bureau du directeur de la prison. Là, il apprend la mauvaise nouvelle, qui ternit totalement la bonne : sa femme est morte. Il est libéré avant la date officielle pour qu'il puisse se rendre à son enterrement. Toute la joie qu'il se faisait de retrouver sa femme qu'il aime énormément, sa vie d'avant, s'effondre. Dans l'avion qui l'emmène vers la célébration funèbre, il croise un homme, qui se nomme Voyageur. Ce dernier va lui proposer un travail. Ombre finit par accepter et toute sa vie bascule, car il va découvrir une autre réalité. Je ne pourrais pas trop vous en raconter plus sans vous dévoiler tout à fait l'histoire et se serait bien dommage. D'un autre côté, si j'en reste là, j'ai peur de ne pas vous en avoir assez dit pour vous donner un bref aperçu de ce qui vous attend en lisant ce livre. Un autre indice ? Le titre alors. American Gods. Oui, ce livre a pour thème les dieux américains, les dieux que les premiers colonisateurs américains ont apporté en peuplant le Nouveau Monde, et ceux qui existaient déjà par les habitants déjà présents. Les dieux que les américains ont oublié et ceux qu'ils ont créés. Les dieux, ne sont pas ces simples figures mythologiques désuètes, mais ces êtres qui n'existent que grâce à la foi des hommes, que par la foi des hommes.
Ce livre est tout sauf classique. Il ne suit aucun schéma, aucun fil conducteur déjà étudié et déjà vu. Pour autant, il n'est pas totalement original au point d'être révolutionnaire. Les personnages ne sont pas des personnages réalistes, mais ils sont ancrés dans un réel trivial. La réalité a bien de quoi être perturbante, mais elle n'en est pas moins familière. Ce livre décontenance par son approche, par son thème, par son histoire et par la simplicité et la facilité avec laquelle ils sont amenés et traités. En même temps, il y a un petit je ne sais quoi de typiquement américain, mais juste une infime dose presque imperceptible que l'on ne relève qu'à peine. Et c'est peut-être cette infime pointe qui différencie ce livre des autres titres de l'auteur.
Pour autant, je vous le conseille chaudement (même si tout ce que je viens de dire est confus et peu ordonné).
Bonne soirée.

dimanche 14 août 2011

Melancholia



Il m'arrive souvent d'aller au cinéma et d'éprouver un plaisir certain à ne pas penser pendant 2 heures.
Mais il m'arrive aussi d'aller dans une salle obscure et d'y trouver quelque chose de beau, de difficile à expliquer, et surtout de perturbant. Et c'est le cas pour ce nouveau film de Lars Von Trier.
Car il est des films qui ne vous lâchent pas aussi facilement que le bruit lourd d'une porte battante de cinéma. Ils trottent dans votre tête quelques heures, quelques jours après, et se rappellent à vous aussi facilement qu'un battement de cils, juste parce qu'un détail vous y aura fait penser.
Et bien c'est le cas de ce film. Melancholia.
Cela fait longtemps que je n'avais pas été voir un film aussi beau. Il est beau par son nom, superbement sonore et magnifique écrit. Il est beau par l'image, notamment les premières images, des ralentis improbables, oniriques, féériques, qui se marient parfaitement à la musique de Wagner, belle elle aussi. Il est beau par le thème peut-être. Il se découpe en 2 parties, chaque partie se concentrant sur chaque sœur. Justine se marie. Elle est belle, blonde aux yeux bleu-vert et au sourire charmeur. Tout lui sourit dans le vie. Elle se marie avec le prince charmant, grand, blond, yeux bleus également, gentil, rien à redire, lisse, trop lisse. La fête est parfaitement organisée, jusqu'aux moindres détails. Mais Justine n'est pas la mariée parfaite, et ses invités ne sont pas irréprochables non plus.
L'étoile Melancholia s'approche de la Terre. Elle devrait passer tout près. Claire, la sœur de Justine s'en effraie. Elle se demande si les prognostiques sont fiables, si finalement cette étoile ne va pas percuter la Terre...
Magnifique. Vous êtes entraîné dans cette histoire, aux yeux et places de ces deux sœurs, vivant, éprouvant leurs émotions et leur mal. Pour autant, le film ne vous fait pas subir de malaise et ne vous accable pas. Il est beau, je ne peux lui trouver d'autres qualificatifs.
En ressortant de la salle, le soleil (si vous avez de la chance) vous aveuglant quelque peu, vous êtes un peu hébété. Vous êtes un peu perdu, vous y pensez sans vouloir y penser, vous avez envie de marcher un peu, la tête vous tourne. Comme lorsque vous immergez d'un rêve prenant et dérangeant. Mais vous êtes content d'avoir vécu ces 2h11 dans cette salle obscure, et d'être si désarçonné.


Je conseille à tout le monde d'aller le voir. Aux sceptiques, aux joyeux, aux moroses, aux amateurs de films d'auteurs et à ceux qui n'aiment que les films tout public. Parce que dans ma grande naïveté peut-être, je ne peux pas penser qu'il ne puisse pas toucher de quelque manière que ce soit chaque personne qui ira le voir. Et un grand merci à Lars Von Trier.
Bonne nuit et faites de beaux rêves.

mercredi 10 août 2011

Un Monstre à Paris

Le 12 octobre prochain sortira en France le film d'animation intitulé "Un Monstre à Paris".
L'histoire est celle d'un monstre qui sévit dans le Paris du début du XXe siècle et que les forces de l'ordre n'arrive pas à coincer. Il semblerait pourtant qu'il faille chercher au cabaret de l'Oiseau Rare, où chante Lucille, star de Montmartre.
L'animation ne casse pas trois pattes à un canard, mais elle semble tout de même agréable, l'histoire, sans être originale, peut faire passer un bon moment, mais ce qui mérite toute l'attention, ce sont véritablement les voix : Vanessa Paradis, M, François Cluzet, Gad Elmaleh, et j'en passe. Les musiques ont été composées par M et un de ses comparses, et Vanessa Paradis en est l'interprète principale avec M.
Et pour vous mettre l'eau à la bouche, voici un extrait du film :


Alors ? Rendez-vous le 12 octobre prochain bien sûr !
Bonne journée.

mercredi 3 août 2011

L'heure est grave

Et oui, l'heure est grave et même alarmante pour les librairies en France qui semblent réellement faire face à une crise qui pourrait les conduire… à disparaître. Et sans vilain jeu de mots, c'est loin d'être de la science-fiction ! Une publicité a même été faite pour redonner goût aux livres et motiver les gens à visiter leurs librairies.
Mais je vous laisse lire l'article du Nouvel Observateur.
Et quand on voit la qualité de programmation télévisuelle, on se demande encore comment font les gens pour ne pas plonger dans un bon bouquin !

Une méduse géante

Une méduse géante a été retrouvée échouée sur une plage des États-Unis. Il s'agit d'une espèce de méduse appelée "crinière de lion" (Lion's Mane). Il s'agit de l'espèce de méduse les plus grandes du monde, et celle-ci semble bien être LA plus grande du monde, avec une centaine de tentacules pour attraper et manger sa proie. La bête peut mesurer jusqu'à 2 m de largeur et avoir des tentacules de 37 m.
Enfin, je vous laisse la contempler…


Impressionnant, non ?
Bon appétit en tout cas.

Lecture : La bouteille endiablée




Je ne connaissais pas cette courte nouvelle de l'illustre Robert Louis Stevenson. Les éditions Libretto m'en ont fait cadeau lors d'achats au salon du livre dernier et je me promettais bien de le lire un de ces jours. L'occasion s'est présentée dernièrement, après avoir oublié au travail le livre que je lis en ce moment. Pour ne pas rester sans rien lors du voyage aller le lendemain, j'ai donc pris cette courte histoire dont je n'ai fait qu'une bouchée.
L'histoire n'a rien de réellement original puisqu'il s'agit d'une énième histoire de pacte avec le diable. Une bouteille a le pouvoir d'exaucer tous les vœux mais si son propriétaire meurt en étant possesseur de cette dernière, il est condamné à l'enfer. S'en débarrasser n'est pourtant pas chose aisée : il faut la vendre moins chère que ce qu'on a payé pour l'avoir. Du coup, au fil du temps, le coût décroît et il devient de plus en plus difficile de s'en débarrasser…
L'histoire est bien écrite, comme toujours avec Stevenson, et bien menée. Il est très appréciable de pouvoir lire une histoire qui tienne la route, avec un début et une fin, condensée en si peu de pages. C'est aussi pour cela que j'apprécie autant les nouvelles. Je vous la conseille, elle a toutes les qualités d'un petit divertissement sans prétention mais qui rejoint finalement les contes et légendes du diable.

Bonne journée.

lundi 1 août 2011

Cowboys & Envahisseurs


Le beau mois d'août (si si, le mois d'août sera beau), s'annonce bien.
Au menu, des lutins bleus, même qu'on est content de les revoir,
Le cousin de Géant vert, qui doit manger trop de haricot verts, mais c'est pour sauver le monde avec sa bague bizarre,
Un gringalet qui devient balèze, mais c'est pas Thor (juste son futur pote)
et des cowboys qui flirtent avec les aliens, et là on rejoint l'affiche ci-dessus, avec un Daniel Craig avec sa moue (bouche en avant, on dirait presque qu'il veut nous faire un bécot), Harrison Ford en forme (enfin j'espère), et une donzelle que je connais pas mais c'est pas grave (non, non, c'est pas grave).
Bon, il doit bien avoir d'autres films encore mais ce sont là les principaux.
Bonne journée.

Allez, pour vous faire plaisir, une petite bande annonce :