vendredi 23 septembre 2011

Lecture : Le Bureau des Assassinats


Rien que le titre donne envie de tourner les pages de ce livre un rien atypique.
Je dois d'abord avouer mon inculture de Jack London, de qui je n'avais lu aucun livre (c'est mal, je sais). Et quelle meilleure façon de soigner cette méchante erreur par la lecture d'un de ses livres les moins connus ?
Le bureau des assassinats est une organisation qui se charge d'éliminer des personnes, moyennant bien sûr une certaine somme, et surtout à condition que la mort de ladite personne soit moralement justifiée.
Un homme pourtant, apprenant l'existence de ce bureau, va chercher à y mettre un terme, en posant un contrat sur la tête du chef de l'organisation. Reste à prouver que sa mort soit moralement justifiée…

Déroutant, ou comment une logique imparable peut conduire des hommes intellectuellement supérieurs à commettre des actes qu'ils jugent totalement moraux, lors même qu'ils sont pour nous immoraux. Les dialogues entre ces "exécuteurs" sont assez intrigants, déroulant leur argumentation totalement logique et imparable. Tuer peut être moral ?
Cet aspect ne rend en rien rédhibitoire ou ennuyeux ce roman, et Jack London parvient à ses fins en nous divertissant totalement (dans le sens premier du terme). Car nous voilà plongé dans un monde où la logique veut que l'élimination de telle ou telle personne soit un bienfait pour la société (et là, on a 2 ou 3 noms qui nous viennent à l'esprit et qu'on aimerait bien soumettre au bureau, non ?). Ce roman, atypique par son histoire, l'est également par celle de son écriture : Jack London est mort avant d'avoir pu le terminer et la fin a été élaborée à partir de ses notes. Elle est cependant tout à fait logique avec l'ensemble et clôt parfaitement ce petit bijou qui, en plus de faire passer un très bon moment, nous laisse quelque peu songeur sur la moralité, la justice et notre société.
Un incontournable à avoir dans sa bibliothèque.

jeudi 22 septembre 2011

Fright Night


1h47.
Je pense que la durée du film explique en partie le film.
Je ne pourrais pas vous donner une opinion complète sur ce remake puisque je n'ai jamais vu le film d'origine. Disons que je m'en tiendrai à un regard neuf sur cette histoire.
Un adolescent, vivant seul avec sa mère, et goûtant à peine aux joies d'être passé de "geek" à "mec cool" de son lycée, se retrouve à faire face à son voisin, un vampire, qui a une soif difficilement étanchée.
Bref, rien de bien original. Par contre, on saluera le second degré de cette "parodie" (en tout cas, je l'ai sentie comme telle), qui permet d'éviter les incontournables scenarii de ce genre de situation, comme la mère qui accède à la demande exprès de son fils de ne pas ouvrir au "voisin" dangereux, sans trop poser de questions pendant 3 heures, ledit vampire qui passe à l'attaque assez rapidement sans tergiverser pendant des heures à essayer de pénétrer dans la maison par des voies plus subtiles, la nana qui devient petite amie en 3 secondes (les longueurs des "je t'aime" "ah bon ?" "moi non plus" etc. n'ont pas lieu d'être ici). Et enfin, certains dialogues de bon vieux film d'ado poussé un peu dans ses extrêmes (ajoutant parfois presque sans raison et en forçant un peu des touches de sexes indispensables dans un film d'horreur destiné aux pubères), portent définitivement ce film dans un doux délire bienvenue en fin de journée.
Et tout cela s'explique en partie du fait de la longueur du film assez court : 1h47.

Après, ce film est bien loin de laisser un souvenir impérissable. On se rend bien compte que les acteurs se sont éclatés à le faire, et finalement on pouffe à plusieurs reprises face aux dialogues ou aux situations rocambolesques, mais il reste un film à mater un soir où on ne veut vraiment pas réfléchir, ou faire l'effort de pénétrer dans un univers complexe et riche.
Un bon petit film d'ado, en somme (il reste mieux que Twilight, quand même !)

mardi 20 septembre 2011

En première ligne (festival)

Un petit festival pour la rentrée et pour se dégourdir un peu.
En première ligne, est un festival littéraire, qui aura lieu du 22 au 25 septembre, avec des invités tels que Mélanie Fazi, Stéphane Beauverger et Laurent Kloetzer, entre autres.
L'association Dystopia, et les librairies Charybde et Scylla seront également de la partie.

Je ne pourrais malheureusement pas y être mais je fais passer l'info si ça intéresse quelqu'un…

Une autre vidéo de chat… veinards !

Et oui, cela arrive rarement, mais voici une autre vidéo de chats, cette fois avec quelques "trucages".
Après Spiderman, Star Wars…


Sont pas choux ?
Que la force soit avec eux !

La vidéo du chat… ça faisait longtemps !

Vous connaissez Spiderman ? Et bien, le virus ne touche pas que les hommes.
Voici une petite vidéo qui le prouve.


Impressionnant hein ?

jeudi 15 septembre 2011

Lecture Les Enchantements d'Ambremer


Louis Denizart Hippolyte Griffont est un mage, gentleman bel homme, qui vit dans le Paris du tout début du XXe siècle. Mais un Paris différent du nôtre, peuplé de fées, de sorciers, de gnomes et de gargouilles massacrantes. La Tour Eiffel est faite d'un bois blanc enchanté, qui scintille à la nuit tombée, et le métropolitain possède une ligne qui mène tout droit dans l'OutreMonde, sorte de pays de féérie.
Griffont, à la demande du directeur d'un club de jeux, enquête sur le trafic d'objets enchantés permettant de tricher sans se faire voir. Mais cette enquête, aussi banale qu'elle puisse paraître, va très vite se compliquer suite au meurtre de l'un des suspects dudit trafic, et à l'implication d'une connaissance de Griffont, charmante et enchanteresse, et bien entendu dangereuse en la baronne Isabel de Saint-Gil...

Ce petit roman sans prétention est un délice de lecture. Dès les premières lignes, on est transporté dans ce Paris enchanté et enchanteur, où la magie existe et nous fait redécouvrir la capitale sous un jour nouveau, attirant. Les personnages sont très attachants, bien que vite campés en quelques mots. Et même si l'on peut les taxer d'être un peu des archétypes, ils n'en sont pas moins charmants. L'histoire, bien menée, n'a pas de temps mort et même si elle reste prévisible, elle a pour elle de nous faire passer un très agréable moment de pure divertissement.
J'adore. On en redemande.

vendredi 9 septembre 2011

X-men first class : incohérences ?

Fantasy.fr a mis en ligne une vidéo d'IGN qui mets en scène les différentes incohérences entre les différents films X-men, notamment entre le X-men first class et les précédents films qui ont été faits sur le marvel.


Même s'ils ont raison, et qu'on avait pu déjà le constater en regardant le film, ça nous empêchera pas d'aimer le film et de le voir, le revoir et le rerevoir…
Bonne journée.

jeudi 8 septembre 2011

Histoire de me faire pardonner…

Je ressens une petite pointe de culpabilité d'avoir ainsi fait une mauvaise critique sur le livre d'un de mes auteurs préférés.
Alors, pour me faire pardonner, je vous encourage à vous procurer son nouveau titre, qui sort aujourd'hui : Chronique du Soupir.
Et même, j'y ajoute la petite note que l'auteur lui-même à laisser à l'intention de ses lecteurs sur la page fesse de bouc de l'éditeur (Le Pré aux Clercs) :

Chers tous,

Un nouveau roman.

Oui.
Un moment unique et fragile. Une nouvelle mise à nue.
Le tout dans un contexte d’heroic fantasy, formidable terre d’accueil pour un romancier. Toutefois, le genre mérite qu’on le bouscule. Avec ce roman, j’ai voulu faire acte d’impertinence, peut-être même d’imprudence pour mieux servir le songe médiéval et sa magie.
Mon intention a été d’être au plus près des personnages, d’être dans les chairs pour s’imprégner du merveilleux.

Ce roman marque pour moi une étape importante. Pour la première fois, j’ai osé mêler ma vie personnelle à l’imaginaire. Jusqu’ici, par pudeur ou simplement parce que je ne savais comment m’y prendre, j’opérais un distinguo radical entre ma vie et mes romans.

Ce n’est plus le cas. Dans la Chronique du Soupir, je me suis inspiré des émotions et des épreuves que j’ai pu traverser.
C’est une autre manière d’écrire. Plus proche d’une certaine idée de la modernité en l’heroic fantasy que je défends depuis des années.
J’ai besoin de ce merveilleux tangible et incarné. J’ai besoin de vous parler d’une féerie ancrée dans la réalité des corps.

Le soupir, ici, évoque des temps suspendus, la solitude, le désir, les relations entre un homme et une femme, le rapport à l’imaginaire.

J’ai voulu une histoire qui se livre dans un souffle.
J’espère de tout cœur que vous le sentirez.

Je vous embrasse,

Mathieu G. 

Voilà !


mercredi 7 septembre 2011

Lecture : Bohème





Suite à la révolution industrielle, une substance acide appelée l'Ecryme a submergé l'Europe. Quelques villes éparses ont été épargnées. Afin de les relier, les hommes ont construit des traverses et développé différents modes de transports comme des ballons dirigeables, les trains et pour remplacer le mode piéton, les échasses, avec le risque permanent de tomber et de mourir rongé par l'acide. La plupart des hommes se sont donc retranchés dans ces villes. La Propagande régit d'une main de fer ce nouveau monde, où une révolution se prépare. Mais plusieurs personnes sont confrontées à d'étranges phénomènes liés à l'Ecryme : des émotions, la plupart du temps sombres, sembleraient donner vie à des créatures monstrueuses qui touchent les hommes qui s'approchent trop d'eux et les poussent les uns contre les autres.
Louise Kechelev, fille de révolutionnaire qui n'a jamais réellement participé activement au mouvement, se retrouve obligée de faire face à la situation. De même, Léon Radurin, hussard, est seul survivant d'une mission pendant laquelle ses hommes se sont entretués sans qu'il puisse l'empêcher. 
Je n'ai jamais été déçue par un livre de cet auteur, jusqu'à celui-ci. Toutes les idées sont merveilleuses, originales, ingénieuses mais elles ne sont pas assez exploitées, pas assez partagées avec le lecteur qui sort de la lecture frustré d'avoir été ainsi mis à l'écart. La première partie, car ce livre est le recueil de deux histoires qui s'enchaînent, présente une histoire assez bien construite. Mais elle s'arrête bien trop vite, alors que l'on commençait à s'attacher aux personnages. La seconde partie ne reprend pas tout de suite les personnages déjà vus et semble être une suite d'extraits, d'anecdotes trop fugitives qui amassent en peu de pages des personnages secondaires dont on sait déjà qu'on n'en apprendra pas davantage. Ce qui m'a le plus déçu c'est de ne pas avoir ressenti de complicité avec l'auteur, comme s'il ne voulait pas vraiment que l'on pénètre dans son monde, nous laissant sciemment sur le seuil. Du coup, les subtilités deviennent des allusions que lui seul peut apprécier pleinement et ne font que nous désintéresser un peu plus de l'ensemble. Et c'est plus que dommage car tous les ingrédients, lorsqu'on y songe, sont là pour nous faire apprécier un nouveau voyage qui nous aurait plongé dans un univers riche et merveilleusement agencé, comme on peut le savourer dans ses autres oeuvres.
Il ne me reste plus qu'à attendre la sortie (demain) de Chronique des soupirs qui, je l'espère, saura me réconcilier avec cet auteur au talent indiscutable.

vendredi 2 septembre 2011

Et qu'est-ce qu'on devient, nous ?

Les Uruk-Hai rencontreraient quelques problèmes de reconversion, après la mort de leur maître Sauron.


Etonnant, non ?
C'est sûr qu'on n'aurait peut-être pas pensé à cette vocation-là pour eux, mais pourquoi pas ? Les jours où votre enfant est trop capricieux, ça peut peut-être vous aider...

Bonne journée.