lundi 25 mars 2013

Lecture : Le Puits des mémoires T1 : La Traque


Après mes deux dernières lectures, qui n'étaient pas des plus transcendantes, il me fallait reprendre goût à la lecture. Quoi de mieux qu'un ouvrage de fantasy, histoire de renouer avec mes premières amours, et avec une lecture de pure plaisir ?
Suite à la participation à un concours, sur Elbakin.net, j'ai été l'heureuse gagnante du tome 1 du Puits des mémoires, de Gabriel Katz. Un grand merci aux éditions Scrinéo et à Elbakin.net pour ce charmant cadeau !
Trois hommes se réveillent dans des cageots de bois, véhiculés sur une route de montagne. Ils sont en guenilles. La charrette négocie mal un virage et voici qu'ils sont libérés de leur cercueil ambulant. Ces trois hommes ne savent pas qui ils sont, ni entre eux, ni eux-mêmes. Ils se donnent rapidement un nom, plus facile pour s'appeler, et partent sur les chemins, en quête de leur mémoire. Très vite, ils doivent faire face à des hommes en armes, qui ne semblent pas d'accord avec leur nouvelle liberté. Face au danger, ils se découvrent alors des talents, qui de guerrier, qui de mage, qui de lanceur de couteaux. Mais alors qu'ils triomphent de ce "premier" affrontement suite à leur nouvel éveil, ils vont bientôt découvrir que ce n'est que le début d'une traque sans merci dont ils font l'objet. Reste à savoir ce qu'ils ont bien pu faire pour mériter pareil traitement…

L'histoire est fort sympathique. Elle se laisse tranquillement dévorer, sans temps mort, installant progressivement une nette emprise sur notre curiosité déjà bien aiguisée par l'idée de base. Les personnages sont assez attachants. Certes, ils représentent peut-être des clichés du genre, le beau gosse au verbe facile, le costaud au grand cœur, et le silencieux efficace, mais on a envie de savoir s'ils vont s'en sortir, et surtout, ce qu'ils ont fait nom de nom pour s'être mis dans pareille galère. Pointe au loin des personnages également attirants, côté "traqueurs", dont le fameux "fils de la Lune" et son molosse au flair infaillible. On peut peut-être trouver parfois l'histoire un peu trop facile, mais il est difficile pour ce genre de roman de ne pas y mettre quelques pas de temps à autre. Cela dit, il a au moins le mérite de m'avoir redonné un rythme de lecture plus fluide, et une terrible envie de connaître la suite.
Reste à espérer que la suite est tout aussi prenante !

vendredi 15 mars 2013

Test Psycho


 Lequel vous voyez ? Batman ou le Joker ?
(c'est con ces tests psycho quand même mais qu'est-ce qu'on s'amuse !)

jeudi 14 mars 2013

mercredi 13 mars 2013

Lecture : Jack Rosenblum rêve en anglais


Dans le cadre de l'événement anniversaire des Caroline, sur le blog CaroLire, Chandy m'a défié de lire ce livre.
La 4e de couverture promettait un roman plein d'humour, un regard décalé sur les traditions et us et coutumes anglaises à la veille de la seconde guerre mondiale.
Mes attentes étaient peut-être trop grandes…

Jack Rosenblum est un juif allemand venu se réfugier à Londres, à l'aube de la seconde guerre mondiale. Petit, déterminé, il est bien décidé à devenir un parfait anglais et à se fondre totalement dans la société britannique. À la gare de Londres, on lui confie une brochure destinée à aider les réfugiés à adopter les traditions de leur pays d'accueil, et à respecter les coutumes d'ici. Jack se rend vite compte qu'il est loin d'être exhaustif, et met un point d'honneur à l'enrichir par d'autres conseils de son cru. Ce sera sa bataille désormais : devenir aussi anglais (voir plus anglais) qu'un anglais, au point de ne plus être reconnu comme le juif allemand réfugié. Sa femme, Sadie, entretient tout au contraire une nostalgie mélancolique de Berlin et de ses proches qu'ils ont quittés, au point que le couple ne semble plus voir les choses de la même manière.
Alors que la vie de Jack semble cependant une réussite, maison, travail et fille étudiante à Cambridge, voilà qu'il lui reste un dernier objectif à atteindre pour être définitivement un parfait anglais : devenir membre d'un club de golf. C'est aussi là que son épopée commence…

Épopée longue, peut-être trop longue à mon goût. J'ai ressenti quelques lenteurs au cours du roman. Même si l'histoire est relancée par de nombreux rebondissements, elle peine à nous transporter. Quelques épisodes nous tiennent un peu en haleine (le désespoir de Sadie qui la conduit à traverser un lac de glace en pleine tempête de neige est un passage assez émouvant), mais l'ensemble aurait pu être allégé pour permettre une lecture plus souple et fluide. J'ai même songé à l'abandonner mais, défi oblige, j'ai gardé le cap. Même si l'histoire est sympathique et, finalement, les personnages attachants et parfois émouvants (Jack, empli de bonne volonté et de sentiments sincères, se heurtant aux malveillances d'habitants pure souche), ce roman ne m'a pas laissé de souvenir impérissable.
Pas mal, mais sans plus.

mardi 5 mars 2013

Hogwarts… en 400 000 briques !

Chapeau bas à Alice Finch, qui a reconstruit le célèbre château d'Harry Potter à l'aide de 400 000 pièces de Lego !
L'extérieur est déjà bien impressionnant, mais les intérieurs ne font qu'élargir notre bouche déjà bien pendant devant pareil exploit.
Et en plus, ça s'allume !!!

Pour plus de détails et de photos, c'est par ici, sur le Journal du Geek.

dimanche 3 mars 2013

Lecture : La Tragédie d'Arthur


Heureuse sélectionnée à Masse Critique, j'ai été conviée à la lecture de ce roman, envoyée par Les éditions du Cherche Midi. Un grand merci à Babelio et aux éditions du Cherche Midi pour cette lecture.

Ce roman faisait bien évidemment parti de ceux que j'avais sélectionné lors de mon inscription à l'événement, pensant que j'aimerai l'histoire brièvement décrite.
J'en suis fort désolée, mais je n'ai malheureusement pas vraiment accrochée.

Arthur Phillips est un auteur en vogue. À l'approche de la mort, son père lui confie, comme un testament, l'édition d'une tragédie qui aurait été écrite par Shakespeare, mais qui serait demeurée inédite depuis l'époque du dramaturge. Une aubaine pour l'auteur qui pourrait se voir devenir riche et définitivement célèbre par cette publication. Oui mais voilà, son père était un faussaire et un escroc qui a passé la majorité de sa vie en prison. Grand adorateur de Shakespeare, il a élevé ses deux enfants dans le culte de cet auteur. Alors que Dana, la sœur jumelle d'Arthur, a conservé cet amour pour le grand Will, Arthur a plutôt renié la grandeur du célébrissime auteur de théâtre. Et ce dénie a longtemps été au cœur de son conflit avec son père. La publication de la pièce pourrait être une possible réconciliation ?
Pourtant, la préoccupation principale d'Arthur est l'authenticité de cette tragédie, car le passé de son père n'est pas là pour le servir. Il impose alors à sa publication une introduction qu'il rédige sans souffrir de correction par l'éditeur, et au cours de laquelle il tente d'expliquer au lecteur les conditions de publication de la pièce, l'introduction se transformant bientôt en véritable récit de sa vie, et de la difficile relation qu'il a pu avoir avec son père.

La majorité du roman est une sorte d'autobiographie de l'auteur. Autobiographie qui n'est bien sûr que fiction. Ou pas. Le principe même de l'histoire, la possible fausseté de La Tragédie d'Arthur, est également le principe même de ce roman : l'auteur se joue du lecteur, lui racontant sa vie comme si elle était celle qu'il a vécue, et endossant lui-même le rôle du faussaire. Fausseté de l'autobiographie, comme de la tragédie, doublement faussée par le père de l'auteur dans l'histoire, et par l'auteur du livre lui-même.
Bref, on s'y perd. Mais c'est là toute l'originalité de cette histoire : le lecteur est invité à y croire, à jouer également la comédie comme l'auteur et à s'initier ainsi à la tragédie. Tout est fait pour qu'on oublie que ce n'est que fiction, et l'auteur arrive ce tour de force de nous faire avaler cette pilule énorme qu'il est le détenteur d'une pièce méconnue de Shakespeare, qu'il nous livre en intégralité à la fin du livre.
On ne peut que saluer cette idée merveilleuse, et finalement pas si mal menée.

Car même si j'avoue ne pas avoir lu ce livre avec autant d'enthousiasme qu'un autre, seuls mes goûts sont en cause. On peut peut-être relever ça et là quelques défauts de l'écriture ou de la traduction, je n'ai pas réussi à trancher, mais elles sont minimes et je suis persuadée que ce roman pourra plaire à de nombreux lecteurs. Mais je n'éprouve, pour ma part, aucune curiosité à connaître la vie des uns et des autres, et les autobiographies m'ennuient. Quant à la tragédie, écrite dans la langue de l'époque de Shakespeare, elle reste un peu difficile à apprécier. Peut-être jouée aurait-elle plus de succès !?
Mes goûts n'ayant pas été satisfaits, ma note n'est pas le reflet d'une objectivité totale et de la réalité. Cela dit, j'ai réussi à lire le roman jusqu'au bout, ce qui me conforte dans l'idée que le livre peut tout à fait plaire à d'autres.
Alors, pour ceux que pareille histoire pourrait tenter, laissez-vous guider par Arthur…