mercredi 17 décembre 2014

Lecture : La Pierre de Tu-Hadj


Grâce à l'Événement CaroLire, je peux épurer ma trop longue liste de livres à lire.
Cette histoire, éditée en 2 gros pavés de près de 400p écrit en tout petit, en faisait partie.

Wilf est un jeune brigand d'une bourgade, dans un monde où la magie a existé, mais devenue taboue et crainte, suite à la folie engendrée. 
Son rêve est d'être recruté en tant qu'apprenti par un maître tueur. Cruel-Voit, le plus redouté de tous, est en ville justement, et lorsqu'il décide de poser son dévolu sur Wilf, une nouvelle vie commence pour lui… s'il réussit à survivre à la nuit, car les autres jeunes maraudeurs ne sont pas prêts à laisser passer une aussi belle place aussi facilement.

Voilà le tout premier pas dans l'histoire gigantesque et digne d'une saga qui sera conté dans ces 800 pages riches en événements, rebondissements, aventures, etc.
Il s'agit là d'une grande épopée d'Héroïc-fantasy assez classique, avec un orphelin qui se découvre une hérédité royale, avec des magiciens, déesses et même des dragons (mais j'en dévoile un peu trop, pardon). Cela fonctionne assez bien, on a envie d'avancer dans l'histoire et de savoir ce qu'il arrive aux uns et aux autres, sachant que le suspens est préservé car l'auteur n'hésite pas à trucider celui-ci ou celui-là, même si le personnage était prometteur, même s'il s'agissait d'un personnage attachant. Et c'est en partie ce qui en fait une histoire de qualité finalement, car il conserve une certaine logique à son action : une situation où un héros ne peut pas survivre, clairement, et bien il ne survit pas. C'est tout simple et peut paraître bateau, mais combien d'histoires nous montrent des héros qui s'en sortent à chaque bataille et se font sauver les miches juste parce que l'auteur n'arrive pas à les tuer, même si pour le coup ils deviennent plus forts que des dieux ! Bref, tout ça pour dire qu'on ne connaît pas le sort des uns et des autres à l'avance, ni même où l'histoire nous mène.
Cela étant dit, il y a quand même quelques bémols, le plus important étant cette langueur un peu énervante qui fait traîner le roman et nous oblige parfois à nous accrocher pour continuer.
Certes, on ne le regrette pas, car il y a de très bonnes idées dans ce récit. Mais il est dommage que l'écriture mette parfois trop de temps à nous amener à l'action, au concret, au cœur de l'histoire.
Enfin, quelques personnages manquent un peu d'épaisseur : ils gagneraient à être plus complexes, plus approfondis. Peut-être est-ce une volonté de l'auteur de laisser les personnages secondaires un peu en surface, et de se focaliser sur le personnage principal, même si, finalement, on pourrait en distinguer deux voire trois principaux.
Une dernière petite remarque pour finir, celle d'une accélération de l'histoire parfois trop rapide par rapport à la lenteur avec laquelle elle a été mise en place… mais je pinaille, je sais. Cela dit, au bout de 2 tomes, de 800 pages, de 2 bons mois, je trouve que j'ai bien le droit de pinailler sur ce genre d'histoires, non ?
Mon sentiment est donc partagé, à la fois contente d'avoir découvert cette épopée, et déçue d'y avoir mis autant de temps, de ne pas connaître mieux tel ou tel personnage, d'avoir eu une fin logique, mais plan-plan.
Et c'est bien ces derniers mots qui restent malheureusement en tête lorsqu'on repense à sa lecture : une lecture plan-plan, sans vraiment une déception marquée, une sorte de satisfaction imparfaite, un contentement avec un arrière-goût de "bof, ça aurait pu être super, mais c'est pas mal".
Ceux qui ont des listes de livres à lire à rallonge, ce n'est peut-être pas la peine de s'y attarder, et ceux qui veulent une lecture sur le long-terme, sympathique et sans chichi, pourquoi pas ?

vendredi 12 décembre 2014

Lovecraft avait raison !

Des chercheurs ont trouvé une statuette mystérieuse sur l'Île de Pâques (en même temps, est-il possible de trouver des objets non mystérieux sur cette île ?).
Mais le plus incroyable est sa ressemblance troublante avec le dieu Cthulhu de la mythologie développée par l'auteur illustre Howard Phillips Lovecraft…
Il s'agirait d'une statuette représentant un dieu des profondeurs abyssales.
De quoi nous faire trembler…


Et pour plus d'infos, c'est par ici.

vendredi 5 décembre 2014

Lecture : Le Royaume du Nord et des Trolls


Dans le cadre d'une Masse Critique jeunesse, j'ai eu la chance de recevoir ce superbe album des éditions Hoëbeke.
Il est tout simplement magnifique. Un grand merci à Babelio et à Hoëbeke pour ce cadeau, que j'aurai presque envie de glisser sous le sapin (une place de choix pour ce beau-livre !).
Pierre Dubois nous livre le monde merveilleux du Nord et de son univers enchanteresse, peuplé de créatures souvent méconnues dans notre culture, tels les trolls, les tomtes et autres monstres des forêts, montagnes ou même des rivières. Il se compose de plusieurs parties qui s'ouvrent sur la présentation d'un des êtres fabuleux de la culture nordique, puis une ou plusieurs histoires illustrent et mettent en scène ledit monstre. C'est à la fois dépaysant et grisant en cette période de Noël de se plonger ainsi dans cet univers étrange et totalement onirique. Des rêves pas toujours bleus mais parfois teintés de sombres, comme seuls savent l'être les rêves des enfants.
Quant aux illustrations, elles participent parfaitement à ce voyage et à cette mise en condition : elles viennent de ces contrées glacées et nous dévoilent le visage des tomtes, des trolls, de ces lutins merveilleux et semblent tout droit sortis des livres de contes de nos parents, voire même grands-parents. Ils nous transportent littéralement et nous font découvrir des illustrations différentes de celles que l'on peut rencontrer de nos jours, et ça fait un bien fou ! Ça nous rafraîchit de ces traits de crayons si lisses et trop faciles d'aujourd'hui, pour nous donner à voir un irréel qui semble pourtant parfois réel : on a presque l'impression que l'artiste a réellement croisé la route de ces êtres dissimulés aux regards du quidam, et qu'il partage avec nous son don d'illuminé et d'élu.
C'est excitant, c'est merveilleux, c'est totalement enfantin et c'est terriblement dépaysant.
Il faut aller visiter le Grand Nord et ses créatures fabuleuses de toute urgence, et vous laissez guider par le grand Pierre Dubois, ne serait-ce que pour se sentir encore un enfant (pour ceux qui auraient oublié).

jeudi 6 novembre 2014

Nostalgie, nostalgie…

Pour ceux qui connaissent ce jeu mémorable, petite vidéo nostalgie :


Et pour les autres, je vous conseille ce jeu de société, une sorte de cluedo sauce chinoise bien sympathique.

lundi 3 novembre 2014

Lecture : Dark Lord

J'ai eu la chance d'être sélectionnée lors du dernier Masse Critique spécial jeunesse et de recevoir ce roman d'adolescent très sympathique.
Je ne m'attendais pas à grand chose, et pas forcément à rire, et bien j'ai bien ri avec cette histoire de Maître des Ténèbres qui, suite à une malédiction reçue par son ennemi enchanteur, se retrouve sur Terre, dans le corps d'un garçon de 12 ou 13 ans. Horreur ! Il a bien évidemment perdu ses pouvoirs, et se retrouve à devoir faire avec cette situation rocambolesque d'être pris pour un enfant, et de devoir aller au collège. Va-t-il réussir à retourner chez lui, alors que tout le monde le prend pour un fou ?

C'est vraiment pas mal du tout. J'ai bien rigolé, et l'histoire se tient : l'auteur arrive tantôt à nous persuader qu'il s'agit bien du maître des ténèbres maudit, tantôt qu'il ne s'agit que d'un enfant paumé, nous doutons tout du long, sans que cela gêne à la lecture et sans en ôter pour autant l'humour de la situation. C'est très sympathique et ça détend bien. La fin est assez bien également, et bien loin du pontif que l'on pourrait s'attendre à avoir.
Je le conseille, aux enfants, comme aux "vieux" enfants.

vendredi 17 octobre 2014

Lecture : Même pas mort

J'avais eu le privilège de lire Janua Vera à l'état de manuscrit (et oui, y en a qui ont de la chance, je sais) et de faire donc partie des premières personnes à en savourer le verbe (c'est presque comme une chanson) et bien sûr les univers si bien contés.
J'avoue ne pas avoir encore exploré Gagner la guerre, et en finissant la lecture de ce roman, je m'aperçois de mon erreur.
Nous sommes en Gaule, chez les Bituriges. Bellovèse, fils de Sacrovèse, s'apprête à rejoindre l'Île des Vieilles, afin d'accomplir son destin. Car il n'est pas mort, alors qu'il aurait dû l'être, mortellement blessé lors d'un combat. Les druides lui demandent donc de se soumettre aux prophétesses de cette île, d'où nul n'est jamais revenu…

L'histoire ainsi présentée ne semble pas très folichonne. Bien qu'intrigué par cette histoire de vieilles enchanteresses, amazones, sorcières, qui ne semblent pas soumises aux mêmes lois que le reste du monde, on pourrait ne pas être attiré plus que cela. Et on passerait alors à côté d'un trésor.
Tout l'intérêt de ce roman, à mes yeux, réside dans la reconstitution d'une époque très souvent mal connue, du fait peut-être de la pauvreté des écrits du peuple gaulois lui-même, et du fait aussi je pense de la diversité et dissonance des tribus celtes. Quel bonheur de se glisser dans la peau de ce jeune biturige, de côtoyer les héros, bardes, reines et rois gaulois, d'explorer leurs coutumes et leurs croyances, le tout teinté d'une fantaisie si bien introduite et menée. Car l'on se sent plus proche d'une fiction historique que d'un récit de fantasy lorsque l'on démarre la lecture de ce roman. Des orphelins de père mis à l'écart par le méchant oncle usurpateur du trône, une mère revancharde rongée par la haine et pourtant mère aimante, des bardes aux mots de pouvoir et des héros guerriers prêts à en découdre, bouclier et lance aux poings. Mais là où cela devient encore plus intéressant, c'est lorsque l'auteur distille sa poudre de magie, par petites touches allant crescendo, des "vieilles" de l'île aux curieux habitants de la forêt, jusqu'au déroulement lui-même de l'histoire, contée par le personnage principal lui-même, et qui s'enroule et se déroule au gré du conteur, pour devenir lui-même un peu fantastique.
Le rythme n'est pas soutenu, ni trop lent non plus, il nous emmène et nous entraîne dans cette histoire ensorcelante sans nous perdre malgré le vent qui y souffle, les allées et venues dans le passé, et cette magie si réelle dans son irréel. Quant au verbe, il est égal aux autres récits de ce conteur, soutenu et digne d'un barde.
Et c'est là tout l'or de ce récit : illustré à merveilles ce que pouvait être un barde, ou tout du moins tel qu'il est présenté dans ce livre. Jean-Philippe Jaworski n'est pas un bon conteur, il détient le pouvoir des anciens celtes et nous offre la possibilité de s'en délecter à loisirs.
Seul bémol : la suite ne paraîtra qu'en février 2015 !


jeudi 9 octobre 2014

Dodu-velu-petit

Je parle peu des sorties d'album jeunesse, mais celui-ci est un peu mon chouchou (avec d'autres, bien sûr) :



Et j'en veux un, de dodu-velu-petit, à offrir à ma môman !!! Pas vous ?



mardi 23 septembre 2014

Lecture : Immortel


Dans le cadre de la nouvelle session du Club Sormand, je me suis plongée dans une étrange lecture, celle de ce roman pour le moins atypique et si fraîchement dépaysant. Eclipse est une ancienne maison d'édition devenue collection chez Panini books assez coutumière du fait : la publication de romans qui entraînent leurs lecteurs hors des sentiers battus. Et c'est bien agréable je dois dire. J'avoue que je n'aurais probablement pas tenté l'aventure sans le club mais je suis bien contente de cette expérience.

Maria Morevna a vu ses soeurs partirent de la maison aux bras d'hommes auparavant oiseaux. Elle a découvert l'existence d'un conseil de lutins de maisons derrière la cuisinière, alors lorsque l'Immortel Kotcheï vient demander sa main et l'enlève pour son pays du tsar de la vie, que pourrait-il arriver de plus étrange ? Avoir des amis rochers, carabine et dame blanche ? Accomplir les épreuves de la sorcière Baba Yaga ? Ou tout simplement survivre à la vie ou à la mort ?
Sur contexte de révolution russe, les contes et légendes russes traditionnels s'entremêlent et forment la trame serrée de cette histoire prenante et magique. L'héroïne oscille entre les 2 mondes : réel et imaginaire des contes sans plus distinguer l'un de l'autre lorsque le lecteur se perd aussi mais par la volonté même de l'auteur : la révolution synonyme de modernité est bien plutôt la mort des traditions ou l'illusion de sa mort. Car sous les dehors d'un nouveau monde, il ne s'agit en fait que le recommencement de la boucle qu'est l'histoire, pas celle avec un grand H mais celle des légendes qui se jouent sans fin, immortelles.

J'ai beaucoup aimé car cette histoire nous incite à nous plonger dans ces contes russes que je ne connaissais pas du tout. Riches, teintes d'un merveilleux particulier car empreints d'une ambiance propre à eux-mêmes, les contes nous immergent dans un monde cruel ne répondant qu'à sa propre logique. En somme, un conte quoi. Mais il est agréable d'explorer ceux d'une autre culture, loin de nos codes et de nos coutumes si familières. On y apprécie ce qu'on ne voit plus bien dans les nôtres, car trop rebattus, à savoir leur beauté parfois froide, une violence si attendue et si crue, et le rythme mélodique telle une rengaine, une comptine enfantine. C'est un peu comme un poème et l'auteur réussit son coup en nous le transcrivant teinté d'Histoire.
Une belle perle à lire pour connaître cet immortel.

mercredi 10 septembre 2014

Lecture : Lockwood & co.

Je me suis laissée tenter, comme cela peut m'arriver parfois, par une lecture jeunesse, disons adulescente, lesquelles me font très souvent passer un bon moment.

La lecture en question est un roman de Jonathan Stroud qui n'échappe pas à cette règle.

Afin de vous imprégner de son ambiance, et avant que je ne me lance dans un commentaire soporifique mais néanmoins intéressant (enfin j'espère !) quoi de mieux qu'un trailer tout spécialement concocté pour la sortie aujourd'hui même de ce premier tome, L'Escalier Hurleur :



Pour ma part, cela m'a fait penser à La Dame en noir, un roman adapté au cinéma il y a deux ans je crois et dont le personnage principal avait été incarné par Daniel Radcliffe. Une ambiance assez sombre, une histoire de manoir hanté, et bien sûr bien assaisonné de peur et d'angoisse.

Lucy est une adolescente vivant dans un Londres marqué par une époque frappée par un phénomène inexpliqué et pourtant bien réel : les fantômes existent ! Leur présence physique n'est perçue que par les enfants, les adultes ne ressentant qu'un malaise, selon la puissance du fantôme.
Lucy est un agent, un de ces enfants qui travaillent à débarrasser les lieux de fantômes envahissants et surtout dangereux. Elle travaillait jusqu'ici à la campagne mais, suite à un accident mortel, a fui la demeure familiale pour rejoindre la capitale. Là, elle se met en quête d'un travail dans une agence indépendante et tombe sur l'annonce de Lockwood & co, à la recherche d'un collaborateur…

J'ai essayé de vous dévoiler le moins de chose possible sur l'histoire, ce qui explique la pauvreté de mon synopsis. Mais ce serait gâché le plaisir que de vous en dire plus.
Nous ne sommes pas dans l'ambiance de La Dame en noir, car l'atmosphère y est plus légère et surtout les personnages y sont plus jeunes. On note également des pointes d'humour omniprésents qui rendent le tout bien agréable, moins terrorisant. Cela n'empêche pas certains passages d'être lus en retenant son souffle, les yeux quelque peu exorbités, naviguant à toute vitesse d'une ligne à l'autre pour connaître le dénouement de la scène angoissante. Le rythme oscille ainsi entre histoire personnelle des différents personnages, histoires de fantômes, action, sentiments, humour, angoisse.
C'est très bien dosé et l'écriture est fluide comme il faut. On se prête très rapidement au jeu au point d'en oublier qu'il s'agit d'un roman jeunesse (je sais, c'est biaisé pour mon cas désespéré d'enfant mal dégrossi). La fin est très bien et clôt l'histoire, tout en laissant échapper une petite ouverture sur le tome 2, très bien insinuée sans gâcher la fin ni même nous rendre l'attente insoutenable, juste assez pour nous mettre l'eau à la bouche. Quant aux personnages, ils sont très vite attachants, on voudrait d'ailleurs en connaître plus sur le fameux Lockwood et même sur ce bon bougre de Cubbins. Le personnage principal (ou que l'on pourrait qualifier comme tel) n'est d'ailleurs pas le narrateur, déplaçant ainsi le point de vue sur la note féminine du roman, un peu comme pour Sherlock Holmes. Ma comparaison peut d'ailleurs paraître farfelue ou bien présomptueuse mais elle n'est pourtant pas si saugrenue que ça : l'ambiance du Londres et ces histoires un peu angoissantes peuvent nous rapprocher de celle de Conan Doyle et de son personnage célèbre ; le Dr Watson relatant les enquêtes manifeste parfois son impuissance à sonder son mystérieux ami, tout comme Lucy est par moment interdite face aux réactions de Lockwood ; ce dernier présente également quelques traits du détective, son changement d'humeur imprévisible, son charisme qui lui permet de rallier ses collaborateurs sans grand effort, entre autres exemples.
Mais laissons là mon soporifique développement sans queue ni tête et revenons à l'essentiel : si vous cherchez à lire une bonne histoire de fantôme à la mode jeunesse, n'hésitez plus et foncez sur ce roman !

mardi 2 septembre 2014

Lecture : Bifteck


Pendant mes vacances, je lis rarement ou peu.
Ayant terminé Ours, un roman assez court déjà, je me suis lancée dans ce petit roman d'une centaine de pages, qui me faisait déjà de l'œil depuis un moment.

André Plomeur est le fils des Plomeur, une famille de boucher-charcutier de Quimper (Bretagne) depuis plusieurs générations. Ses premiers mots sont onglet, bavette, et bifteck, lorsque d'autres de son âge se limite à l'éternel "papa" ou "maman". Lorsqu'il arrive à l'âge de la puberté, il se découvre un talent qui peut paraître étonnant chez un boucher : il est véritablement ce que l'on pourrait qualifier en langage familier de "bon coup". Et voilà que la file d'attente chez Plomeur se met à enfler, car la chanceuse qui repart avec l'"araignée", la meilleure partie de viande de l'animal, a gagné un rendez-vous secret avec le fils, derrière l'église (si je me souviens bien), histoire de gagner le 7e ciel.

Je n'en dirai pas plus. La première moitié de l'ouvrage est fort sympathique et touchante. La fin dérive et le lecteur se perd un peu pour finalement se retrouver sur les dernières pages à deviner le pourquoi du comment qui termine ce texte de façon alambiquée et presque maladroite je trouve. On ne comprend pas vraiment le rapport avec l'histoire, et cette fin paraît quelque peu artificielle.
Je ne garderai donc que le meilleur, à savoir une histoire attendrissante sur la fibre paternelle. Pour ce qui est du reste, une petite déception.

lundi 1 septembre 2014

Lecture : Ours


Mon libraire m'en avait vanté toutes ses qualités dans un post scriptum à sa newsletter et j'avoue que ça m'avait mis l'eau à la bouche. Du coup, sitôt le salon du livre arrivé, je me suis précipitée (façon de parler bien sûr) au stand régional de la maison d'édition, L'Arbre Vengeur. Bon accueil et marques pages en cadeau je repars avec le trésor sous le bras. Bien entendu, comme d'habitude, je ne le lis pas de suite. J'attends le moment propice. Et ce fameux moment est arrivé. J'ai terminé la lecture de ce petit roman de 142 pages.
Ours n'a rien à voir avec une histoire à raconter aux enfants. C'est plutôt une histoire à conter aux adultes, tout fraîchement sortis de l'enfance, et même avec encore un orteil dedans.

À Buenos Aires, les enfants sont frappés d'insomnie incurable qui rend la vie de leurs parents impossibles. Mais il existe un remède, sous la forme d'un ours en peluche qui aide les enfants à s'endormir. Une jeune mère part en quête de ce miracle, mais elle fait très vite face à la dure réalité des miracles : ils sont rares et difficiles voire impossibles à atteindre. Dans le magasin de jouets où elle se résout à repartir bredouille, elle trouve un ours en peluche qu'elle pense être le fameux Doux Dodo dans un bac à l'écart. La vendeuse lui rétorque que ce jouet n'est pas à vendre car défectueux. Mais la mère désespérée décide de le voler... Comme vous l'aurez deviné, l'ours en peluche ainsi volé est totalement diabolique.

Alors non, ce n'est pas non plus un livre d'horreur et l'ours ne va pas chercher à tuer l'enfant (j'entends déjà des "dommage !" au fond). Il va simplement faire l'inverse de ce pour quoi la mère l'a subtilisé, à savoir empêché l'enfant de s'endormir. Comment ? En lui racontant des histoires. Et c'est ainsi que l'on apprend comment les enfants de Buenos Aires ont été frappés d'insomnie. Il y a des ours, des ogres, des grenouilles et des baisers A. C'est sympathique et frais, c'est assez drôle et sans prétention. C'est à découvrir absolument. Les pages se tournent toutes seules et le ton est léger, l'écriture bien tournée. On compatit avec la mère, on tremble face à l'ogre et on apprécie Esméralda la grenouille. C'est très agréable et surtout ça change, apporte un peu de renouveau dans les lectures.
 À lire !

vendredi 8 août 2014

Lecture : Âmes perdues


Lors du premier événement de CaroLire, qui consistait à HallowLire et invitait les participants à offrir un livre qui fait peur à la personne de son choix, à l'occasion d'Halloween, Caro m'avait proposé de lire ce livre de Poppy Z. Brite.
Il m'a fallu un 2e événement de CaroLire pour me plonger définitivement dans sa lecture que je qualifierai de mouvementé.

Nothing est un adolescent, un enfant de la nuit, marqué des stigmates de la vague gothique.
Il se sent seul, incompris et décide d'aller retrouver les membres d'un groupe de rock qu'il a récemment découvert : les Lost Souls. Il fugue et part sur les routes sur lesquelles il ne va pas manquer rencontrer des êtres plus qu'étranges et excentriques, qui vont lui faire goûter à une vie complètement démente, de véritables "enfants de la nuit".

Je pense l'avoir lu un peu tard peur-être pour l'avoir pleinement apprécié. Si je l'avais lu ne serait-ce que dix ans plus tôt, voire même 15 ans plus tôt, j'aurai pu partager les émois des protagonistes. Cela dit, n'ayant pas traversé de période gothique pendant mon adolescence, ni même avoir touché à des substances plus ou moins planantes ne serait-ce que pour tester, j'aurai été tout aussi démunie et n'aurai pas plus partagé les ressentis de la plupart des protagonistes de cette histoire.
Ce roman m'a tout de même fait à nouveau goûter au "doux parfum" de ces années ingrates : l'impression de n'être pas tout à fait compris par les "vieux", cette colère qui nous habite sans jamais vraiment nous quitter et conditionne un comportement souvent excessif, que l'on regrette mais dix ans trop tard. Et ce désir d'être aimé et apprécié pour notre moi si spécial, nous poussant au paradoxe de nier cette originalité pour mieux se rapprocher des autres et appartenir à un groupe (nous rapprochant en cela de ce côté bestial qu'est la meute). Bref, l'auteur arrive quand même à transcrire toute cette étrangeté du passage de l'enfance à l'adolescence et celui de l'adolescence à l'adulte par le biais de métaphores souvent extrêmes du thème vampirique. C'est finalement assez bien fait même si la première partie m'a parfois énervé par ces caricatures trop poussées. À tel point que certains personnages en sont devenus très vite agaçants ! D'autres au contraire se sont vite fait aimés de par la finesse de leur caractère et de leurs traits, l'auteur ayant réussi à s'éloigner des lieux communs pour en faire de véritables personnes dans toute la complexité que cela implique. Mon préféré reste d'ailleurs le personnage de Ghost, que je trouve magnifique de beauté et de profondeur, petite lumière dans ce monde trop enténébré à mon goûts. 
Pour résumé la première partie est parfois un peu lourde et nous plonge dans un univers trop glauque et trop marqué par l'excès des adolescents. Mais si l'on tient bon, et l'écriture le permet aisément, on atteint la partie la plus intéressante et la plus poignante de cette histoire. 
Enfin je le recommande chaudement aux parents qui sont parfois perdus face aux réactions souvent incompréhensibles et inexpliqués de leurs bambins devenus ados : loin de leur faire accepter les excès de leur progéniture qui semble devenir folle, il a au moins le mérite de les éclairer sur leurs émois. 
À lire donc ! 

mardi 5 août 2014

Au pays du vélo

Amsterdam est une ville merveilleuse où le vélo règne en maître !
Le rêve ? Pas toujours finalement, car la voiture n'a pas complètement disparu et les problèmes que l'on rencontrait avec cette dernière se retrouve avec le deux roues.
Petit article éloquent sur un phénomène qui pourrait bien s'étendre à nos contrées (si seulement !) : par ici.

Le parking à vélos de la gare centrale d'Amsterdam est plein malgré ses 10 000 places. | Alexandre Pouchard/LeMonde.fr

Sont fous ces hollandais, non ?

lundi 4 août 2014

Étude sérieuse sur les couches-culottes

Oui, oui, sérieuse, avec des sondages, des statistiques et tout et tout. Et en plus, un article publié dans Le Monde. On peut pas faire plus sérieux !
Voici donc l'article : ici.

Et vos commentaires sont les bienvenus (histoire qu'on rigole un peu !)

lundi 21 juillet 2014

Lecture : East of West


Dans le cadre de la dernière Masse critique de Babelio spéciale BD, j'ai eu la chance d'être sélectionnée et de recevoir ce premier tome d'une bande dessinée déjà éditée auparavant, et qui est une sorte de Western apocalyptique teinté de SF.
Un grand merci à Babelio et aux éditions Urban Comics.
Pour essayer de vous résumer l'histoire, il y a trois des cavaliers de l'Apocalypse qui reviennent sur Terre (Guerre, Conquête, Famine) sous forme d'enfants, tandis que sévit le 4e, ce dernier semblant avoir conservé une forme d'homme mûre. Ce dernier se venge d'un événement survenu auparavant en tuant les principaux dirigeants de notre nouveau monde d'hommes du futur. Les trois autres sont là pour rallier et faire respecter Le Message.
Mais pourquoi Mort se venge-t-il ? Que lui est-il arriver qui provoque pareil sentiment ? Et surtout, qu'est-ce que ce Message ?

Bon, mon résumé n'est pas super mais on va dire que j'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire et à la comprendre. Par contre, j'ai tout de suite adoré le graphisme : c'est beau, agréable, lisible (ce qui est primordiale pour une bande dessinée, de mon avis personnel bien sûr), ça donne envie de tourner les pages. C'est parfois le paradoxe propre à l'illustré : l'image peut très bien nous emporter, sans que l'histoire y soit pour quelque chose. Et même si on ne comprend pas tout, on accroche quand même et les pages se tournent aisément. Bon, bien sûr, au bout d'un moment, on comprend quand même ce qui se trame et finalement, on rentre complètement dans le sujet.
Cela dit, je n'ai pas adoré plus que ça le thème. L'image est belle, mais l'histoire manque d'un je ne sais quoi. Il y a un côté un peu trop "complot mondial" et "massacre gratuit" à mon goût. Et puis un schéma déjà vu mais finalement, c'est plutôt bon signe pour ceux qui aiment ce thème car, pour le coup, ils savent pouvoir y trouver ce qu'ils attendent avec, en prime, une illustration de très bonne qualité.
Comme je suis illogique, je persévérerai bien avec le tome 2, histoire d'être bien sûr de ma critique ^_^.




jeudi 17 juillet 2014

Lecture : Les Lames du Cardinal


Dans le cadre de l'événement de CaroLire de ce bel été, je me suis plongée dans la lecture de cette intégrale. Et ces trois romans réunis en un seul exemplaire a contenté toutes mes attentes.

Prenez le Paris de Louis XIII, avec le Cardinal de Richelieu et la reine Anne d'Autriche, ajoutez-y les mousquetaires bien sûr, mais également une équipe spéciale et secrète d'espions à la solde du Cardinal appelée Les Lames. Soupoudrez de conspirations, digne d'une histoire à la Dumas et terminez par un soupçon de dragons qui planeraient à l'horizon des toits de Paname. Vous obtiendrez aisément ces trois tomes réunis en un seul et passerez un bon moment à cheval, la lame au côté, le cœur fier et malmené, et quelques bizarreries vite assimilées comme réalité.
Ce résumé est bien incapable de vous dépeindre une quelconque intrigue, mais si ces ingrédients vous mettent l'eau à la bouche, il vaut mieux vous mettre à table et commander ce recueil sans plus tarder.

J'ai beaucoup aimé. Certes, je n'étais pas partie pour être déçue, ou même critique, comme cela peut m'arriver parfois je l'avoue. J'étais plutôt confiante d'y trouver ce que je souhaitais y trouver, à savoir un pur divertissement avec des épées, des hommes courageux, de la sueur, quelques gouttes de sang, des conspirations, des femmes fatales très belles (c'est important qu'elles le soient, sinon c'est pas pareil), le Paris de Louis XIII, et des dragons.
J'avais peut-être quelques réserves pour les dragons, craignant que cet élément fantastique dans l'univers des mousquetaires ne soit artificiel et mal conçu. Mais il est au contraire très bien introduit, tout en finesse et en crescendo. Des médisants diront que la fin est un peu facile, peut-être un peu trop rapidement arrivée et bâclée, mais je la trouve dans le même ton que le reste. Certes un peu abrupte mais c'est finalement pas si mal. Et les derniers paragraphes font office d'une sorte d'épilogue qui clôt parfaitement l'histoire sans trop en faire. Je ne suis peut-être pas assez impartiale et surtout trop impatiente de passer au jeu de rôle. Ceci explique peut-être mon enthousiasme peu nuancé.
Cela dit, j'ai adoré ces trois romans, cette longue histoire qui paraît pourtant si courte car rondement menée, ces intrigues qui s'entrecroisent, teintées de frou-frou, de Cour et d'écailles. Je n'arriverai pas à noter séparément les trois tomes, ils ont tous leurs défauts et leurs qualités propres mais sont indissociables. Et je juge l'ensemble (et pardon si j'en choque certains) comme de la même trempe que le chef d'œuvre de Dumas. Certes différent car fantastique mais finalement adapté à notre génération tout en conservant les éléments qui ont fait le succès de son modèle. Un vrai régal et on en redemanderait.
À moi maintenant le jeu de rôle ! En garde camarades, le combat est loin d'être fini (ni même gagné !).

mardi 24 juin 2014

Lecture : Les Ombres du Rochambeau


Grâce à la dernière Masse Critique, j'ai reçu ce roman de Thierry Bourcy aux éditions Nouveau Monde.
Il met en scène l'ancien policier Célestin Louise qui, à, la fin de la Première Guerre Mondiale, décide de partir vivre aux Etats-Unis avec sa compagne Jeanne. Il pensait en avoir ainsi terminé avec les meurtres et les atrocités mais un cadavre est découvert peu de temps après le départ du bateau sur lequel il a embarqué pour le Nouveau Monde. Le capitaine, qui connaît les états d'armes de Célestin, lui confie rapidement l'enquête.

Une enquête policière sans prétention, ni originalité mais qui pourtant demeure fort sympathique. Les personnages sont très vite attachants et le contexte de l'entre-deux-guerres reste plutôt plaisant. Les horreurs de la guerre hantent le personnage principal qui cherche en lui la force de commencer une nouvelle vie. Pas facile car les événements criminels survenus sur le bateau même qui doit l'éloigner des lieux de la guerre semblent plutôt vouloir saper cette force, sensiblement affaiblie au sortir du conflit.
On se prend facilement au jeu, pour peu que l'ambiance des années 20 nous attire. Une histoire qui permet de passer un bon moment sans en garder un souvenir impérissable.
Et je ne dirai pas non à la lecture des autres aventures du héros Célestin Louise !

mercredi 18 juin 2014

Lecture : Bastards


Dans le cadre d'une Masse Critique, Babelio m'a donné l'opportunité de me plonger dans l'univers d'Ayerdhal, un auteur que j'ai souvent croisé en dédicaces dans divers salons et foires, et dont j'avais envie d'explorer les livres.
C'est chose faite, pour mon plus grand plaisir.

Alexander Byrd est un auteur à succès qui vient de décrocher le prix Pulitzer pour son dernier roman, et peine à trouver l'inspiration à la hauteur de ses exigences. Il se tourne vers ses nombreux amis pour chercher de l'aide et l'un d'eux va lui conseiller de s'inspirer d'un fait divers étonnant pour déclencher sa plume. L'enquête commence alors pour lui au sujet d'une vieille dame qui, attaquée par des voyous, se serait défendue un peu trop glorieusement pour son âge, aidée par un outil de jardin et son compagnon félin. En creusant un peu, il découvrira d'autres faits divers qui ressemblent étrangement à celui-ci, des marques de griffes appartenant à des félins bien plus gros qu'un chat permettant de recouper les différentes histoires assez fantasques.

Ce n'est qu'une courte mise en appétit, juste le début pour vous inciter à lire ce roman extraordinaire. On pourrait penser à un polar mâtiné d'éléments fantastiques au début de la lecture, mais l'auteur ne nous donne pas vraiment le temps de prendre du recul pour s'intéresser au genre : on est immédiatement plongé dans l'action, et les événements s'enchaînent sans qu'on ait le temps de reprendre son souffle. Par de savantes touches au préalable partielles, puis de plus en plus présentes, l'auteur distille son fantastique par le biais de chats qui semblent se multiplier à mesure que de nouveaux personnages apparaissent. Il y a un moment où nous sommes un peu perdus entre tous ces protagonistes, mais on reprend vite pied et l'histoire mystérieuse titille bien trop notre curiosité pour que l'on abandonne en si bon chemin. Arrivé au milieu du livre, on a le sentiment d'être proche de la fin et pourtant rien de va plus : l'action rebondit sans effort ni artifice d'aucune sorte et l'histoire bascule tout à fait dans le fantastique teinté de mythologie égyptienne bien menée et bien vue.
C'est un peu comme si l'on quittait avec le héros la réalité trop banale de notre quotidien pour se plonger tout à fait dans une autre réalité, celle des portes "Houdini" comme les appelle Alexander.

J'avoue que l'auteur m'a parfois un peu perdue au milieu de l'intrigue un peu trop teintée de nouvelles technologies pour moi, et je pense n'avoir pas compris toutes les allusions mythologiques, n'étant pas une experte ès mythologie égyptienne, mais l'ensemble reste tellement plaisant et sans temps mort, l'histoire est tellement touffue et riche, que je garde un très bon souvenir de cette lecture enrichissante, puisqu'elle m'a poussée à me renseigner un peu plus sur certains thèmes qui m'étaient trop méconnus.
Seul bémol, le trop grand nombre de personnages et l'action rondement menée empêchent le développement des différents protagonistes qu'on aurait aimé mieux connaître. C'est presque toute une saga réduite à un seul roman et, arrivé au terme de l'histoire, on ressent un peu de frustration de n'avoir pas pu rester plus longtemps à explorer les histoires des uns et des autres, les secrets et mystères qui demeurent encore, et bien sûr continuer la route qu'emprunte chacun… Peut-être que toute cette histoire méritait plusieurs tomes ! Et pourtant, dieu sait que je n'aime pas les histoires qui sont délibérément étalée sur des tomes et des tomes. Mais pour le coup, c'est un peu comme si Harry Potter était racontée en 500 pages ! (la comparaison avec le célèbre sorcier s'arrête bien entendue là, n'y voyez pas d'autres points communs, il n'y en a pas).

Pour terminer sur une note plus positive, il n'en reste pas moins que ce roman est riche d'une grande originalité qui le propulse vers le haut et qui me fera lire, bien entendu, d'autres romans du grand Ayerdhal !

lundi 26 mai 2014

Un dragon caché dans les thuyas


Le papa du dragon !
Un jardinier anglais (John Brooker, 75 ans) ne sachant pas trop quoi faire de sa retraite et visiblement fasciné par le récent film de Peter Jackson et son hobbit, a décidé de taillé sa haie en forme de dragon. Le petit monstre ailé et denté a déjà 10 ans (ça pousse, c'est ça le pire !).
Plus d'info sur Elbakin.net où j'ai piqué la nouvelle.
Bravo papy ! (en espérant que ses voisins aiment les dragons)

mardi 13 mai 2014

Lecture : Sunk


Dans le cadre de la nouvelle session de CaroLire, je me suis lancée dans la lecture de ce livre que l'on m'avait tant conté, vanté, critiqué, bref… donné envie de lire !
On m'avait prévenu, ce livre n'est pas comme les autres, il est atypique, il sort de l'ordinaire, et on m'avait également dit qu'il était triste.

"Sunk" signifie "coulé", si mes souvenirs de cours d'anglais ne me trompent pas.
Et bien, voici le récit d'un naufrage, complètement barré, qui mêle avec fantaisie réflexion philosophique et conte dramatique teinté d'humour, le tout agrémenté de quelques illustrations délurées. Un naufrage oui, dans son acception la plus large, car il ne s'agit pas d'un bateau qui coule, mais d'une île qui coule, ou bien d'une île engloutie, va savoir si l'eau monte ou si c'est la terre qui sombre… Le résultat est le même et une poignée de pauvres hères partent chercher de l'aide. Oui mais où peut-on trouver de l'aide quand les gens se noient ? Toujours plus haut, voici la réponse.

Entre rencontres en tout genre autour d'un Picon bière, et sauve-qui-peut qui finit en tragédie et en mort certaine, il faut avouer que le sujet n'est pas gaie ("pagaie" ça marche aussi, mais je ne voudrais pas vous "submerger" de mauvais jeux de mots, ho ho !). Le récit tourne autour de la relation entre deux frères, l'aîné qui se veut fort et un poil violent, le cadet qui semble faible mais bien plus lucide qu'on ne croit, sur une valse de je-t'aime-moi-non-plus savamment rythmée, et qui conduit à une fin que je tairais, pour ne pas en dévoiler plus. Je ne peux cependant m'empêcher de conclure que cette fin m'a enchantée : elle est surprenante, originale, et conclut bien l'histoire. Elle nous secoue un peu, et nous fait prendre le recul qu'il faut pour bien garder en mémoire ce naufrage, conservant le ressac de l'eau, ce petit mouvement qui nous a porté tout au long de cette lecture.

Je ne pense pas avoir vraisemblablement compris tout ce qu'il fallait saisir dans ce court roman, loin de là, mais toute l'originalité de l'histoire m'a donné suffisamment de plaisir pour le conseiller à n'importe qui (oui, n'importe qui, pourvu qu'il sache lire et apprécie le Picon). Un peu triste, oui, mais pas ordinaire du tout et ça, ça compte !

48H BD !

Vendredi 16 et samedi 17 mai, une BD (parmi 8 sélections et dans la limite des stocks disponibles) sera offerte sur présentation en librairie !
Sacré opération !
Les BD concernées sont :












Pour en savoir plus sur ces BD et sur l'opération, c'est par ici.
Et la page Babelio consacrée à l'opération est par là.

Il ne vous reste plus qu'à repérer une librairie pour la fin de la semaine ! ^_^


mardi 6 mai 2014

Une grenouille impressionnante !


Ce n'est pas une grenouille…
C'est un nouveau défi relevé par l'artiste Johannes Stotter !

Et ci-dessous la vidéo pour vous dévoiler le secret de cette grenouille si particulière et impressionnante :


On en redemanderait hein ?
Et bien, c'est bien parce que c'est vous ! Voici le site Internet de l'artiste, par ici.

vendredi 2 mai 2014

Arbre à livres


Petite curiosité pour ce premier pont de mai… sympa non ?

mercredi 30 avril 2014

Impressionnant !


Ceci n'est pas un perroquet.
Ce n'est pas non plus un ara rouge, pour être plus précis.
Regardez de plus près.


Non vous ne rêvez pas, il s'agit bien d'une femme couverte de peinture par l'artiste d'origine italienne Johannes Stötter, qui a remporté le titre de Champion du monde de peinture corporelle.

Impressionnant non ?
Comme quoi on est pas tous égaux face à un pinceau !

mardi 29 avril 2014

Pause broderie...


Retrouvez-moi sur mon blog de broderie en attendant que je revienne avec d'autres fiches de lecture :

Lecture : Zombillenium Tomes 2 et 3


Après la lecture du tome 1 (par ici pour mes commentaires) qui m'avait fait passer un bon moment, je me suis laissée tenter par la suite. Et j'ai eu bon nez car plus on tourne les pages de cette série, plus l'histoire s'enrichit et devient intéressante, intrigante, prometteuse.
Je vous conseille donc de lire les trois tomes déjà parus de cette série, et de savourer le tome 3 particulièrement car c'est surtout dans ce tome que le lecteur en apprend vraiment davantage sur les différents personnages, plus développés. C'est également au cours de ce tome que l'histoire s'étoffe et que l'on apprend un peu plus le pourquoi du comment. Ce qui apparaissait un peu "gratuit" dans les précédents tomes gagnent en consistance et en raison. Tout commence à s'expliquer et l'on découvre que l'auteur a bien pensé à tout et que le hasard n'était pas au rendez-vous comme on le pensait dans les précédents tomes. Mais comme toute bonne histoire, il faut laisser les choses s'installer et, pour le coup, elles s'installent de manière agréable et non pas dans l'ennui (bien au contraire).
Quant à l'humour, il gagne lui aussi du niveau, disons qu'il est de plus en plus apprécié je trouve au fil des tomes. Très certainement parce que l'on comprend mieux les tenants et aboutissants dans l'histoire et, du coup, lecteur et auteur deviennent plus complices.

Les dessins sont toujours aussi beaux, lisses et clairs, et c'est ce qui emporte définitivement la lecture en avant.
On devine à la fin du tome 3 que pointe le tome 4. Impatients, voilà comment on termine à la fin de la dernière planche du dernier tome. Impatients de la suite !

Pour les plus impatients (comme moi par exemple), voici le site officiel.


jeudi 17 avril 2014

Lecture : L'Heure du bisou


Difficile de faire une pause lecture...
Dans le cadre de la dernière Masse Critique spéciale jeunesse, j'ai reçu ce petit livre broché aux coins arrondis des éditions Gautier-Languereau. Je les en remercie. Ce livre est un moment douceur à partager avec son enfant, et avec n'importe quel enfant que l'on aime.
Les doubles-pages mettent en scène un bisou improbable entre deux animaux que tout oppose ou presque, ou un bisou tendresse entre la maman et son petit, ou un bisou doux entre amis. Les textes sont assez poétiques et participent à cet effet câlin. Ce petit livre nous offre un instant bonheur à partager avec son p'tit bout.
Je m'attendais à un livre relié cartonné, mais la forme brochée reste agréable, et les coins arrondis sont bien vus. Le tout est très sympathique et l'on est tenté d'explorer les autres titres de la collection.
En tous les cas, j'encourage à lire ce livre doux comme un bisou. Et il n'y a pas d'âge pour l'explorer !
Encore merci Babelio !

lundi 14 avril 2014

Lecture : Zombillenium


Intriguée par cette couverture et sur les conseils d'un ami je me suis plongée dans la lecture de cette bande dessinée.
Les dessins sont assez léchés et tous réalisés entièrement sous Illustrator. Pour ceux qui ont un peu côtoyé, même de très loin et très succinctement comme moi ce logiciel, cette simple information laisse rêveur. Il n'en reste pas moins que j'aime beaucoup les dessins, même si je préfère les traditionnels réalisés à la main. Ceux-ci ont au moins pour eux d'être clairs et lisses, sans accrocs ni coup de crayon de trop. Tout est travaillé et dans les règles. Du coup, le message passe bien, et les expressions d'autant plus. On y croit en un claquement de doigt, en un clique si je poursuis la métaphore !
Quant à l'histoire, elle est intéressante sans être tout à fait folichonne. Cela dit, comme pour le dessin, on a beau dire, on s'y laisse prendre et les pages se tournent toutes seules. On a même envie de connaître la suite, histoire de voir si on va être ou non surpris par le reste de l'histoire.
La fin ouvre agréablement sur le tome 2 avec l'espoir que le succès de tout ça aille crescendo.
Alors, je n'ai plus qu'à m'y mettre, à lire la suite, et à vous confirmer ou le contraire de la réussite de cette série. En attendant, vous pouvez toujours vous laisser prendre à votre tour, ça ne mange pas de pain et ça reste plaisant !

Lecture : Stupeur et tremblements


Il m'est à nouveau arrivé récemment de me retrouver dans la situation typique de "j'ai terminé mon livre à l'aller et n'ai plus rien à lire au retour", ce qui m'arrive de temps à autre et me permet d'explorer des ouvrages que je n'aurai peut-être pas lu de sitôt. Cela m'a conduit à lire ce roman d'Amélie Nothomb. Le premier roman que j'ai lu de cet auteur était Barbe bleue. Oui, c'était son dernier ou son avant-dernier. Curieusement façon de découvrir en auteur en commençant par la fin mais c'est un moyen comme un autre.
Après sa lecture agréable, je m'étais dit qu'il me faudrait explorer ses premières œuvres, histoire de voir si sa plume a toujours été la même et aussi efficace.
Stupeur et tremblements m'a permis de le vérifier.
Comme Barbe bleue, c'est un roman court, qui se lit rapidement et de manière très plaisante. J'ai beaucoup aimé. L'auteur nous offre une vision personnelle du Japon. Ce pays qu'elle a idéalisé depuis son enfance et qu'elle rêvait d'habiter et de mieux connaître se révèle plutôt étrange de par ses us et coutumes. Les rapports au sein de la société nippone entre japonais, entre japonais et japonaise, entre japonais et étranger, apparaissent très particuliers, répondant à des codes qui sont incompréhensibles à des étrangers comme nous, lecteur, et comme l'auteur, Belge catapultée dans une entreprise lambda de Tokyo. De simple stagiaire comme on peut l'avoir été nous-même, aux fonctions restreintes mais au statut quelque peu respecté, la jeune Amélie va descendre de grade en grade jusqu'au statut le plus bas possible et qui pourrait sembler le plus dégradent. Mais elle saura en tirer parti et accepter sa situation avec une classe et une réaction toute nippone, faisant ainsi la nique à sa supérieure qui pensait qu'une petite étrangère ne pourrait supporter pareille humiliation. De cette expérience, elle sortira grandie, enrichie de connaissances que l'on n'acquiert pas en tant que touriste, et qui lui ouvrira les yeux sur ce pays d'apparence moins idyllique.
Je ne sais si tout est vrai, on aurait tendance à croire à l'exagération, mais il est indéniable que certaines parties doivent pourtant l'être et amènent ainsi à réfléchir sur cette culture si différente de la nôtre, poussent le lecteur que nous sommes à prendre du recul sur notre culture et sur l'emphase dans laquelle on place trop souvent le pays du soleil levant.
Agréable, et très intéressant, il est à lire !  

jeudi 10 avril 2014

Lecture : Pour quelques milliards et une roupie


Un grand merci à Babelio et aux éditions Belfond pour ce roman reçu dans le cadre d'une Masse Critique spéciale.
J'avais découvert l'auteur par son précédent roman, Meurtre dans un jardin indien que j'avais adoré.
Cette nouvelle histoire m'a tout autant plu.
Sapna Sinha est une vendeuse dans une boutique d'électro-ménager. Comme elle est l'aînée de la famille et que son père est mort dans un tragique accident il y a un an à peine, ce boulot lui permet de nourrir les siens, sa mère totalement déconnectée de la réalité depuis la mort de sa fille cadette il y a 2 ans, et de son mari récemment, ainsi que sa sœur, obnubilée par son apparence et son rêve de devenir star. Ses rêves à elle, Sapna commence à croire qu'elle peut les oublier définitivement. Mais un homme d'une cinquantaine d'années l'apostrophe dans un temple à sa sortie de prière et lui propose un marché assez fou : devenir la PDG de sa société, l'une des plus importantes du marché indien, si elle accepte et réussit 7 épreuves. Sapna refuse tout d'abord, mais elle se rend vite compte que sa vie est terne et sans avenir, et il serait fou de refuser pareille offre, n'est-ce pas ?

Les 7 épreuves sont bien entendu accompagnées d'une morale, tout comme l'ensemble même de l'histoire, et la résolution des différentes "étapes" soumises à Sapna est parfois un peu facile, mais l'écriture est fluide et on s'attache vite à l'héroïne qui n'est ni belle ni laide, ni totalement miséreuse, ni riche, intelligente et promise à un bel avenir inaccessible pour elle. Pour une fois la princesse n'a pas à attendre le prince charmant pour résoudre l'histoire, elle n'a que ses propres atouts pour lui garantir un bon dénouement. De bout en bout, l'histoire vous emporte et j'ai beaucoup aimé être ainsi transportée dans une culture que je connais si peu, sans pour autant être accablée par une vision trop rebattue et miséreuse, ou au contraire polie et trop lisse. L'équilibre y est de mise et fort agréable : les personnes qui gravitent dans ce roman ne sont ni gentils ni mauvais, et même si la fin peut paraître surfaite, il est quand même de bon ton de ne pas oublier qu'il s'agit là d'une fable, un peu comme un conte des mille et une nuits au pays de Ganesh.
J'ai particulièrement apprécié la mise en bouche de l'incipit qui démarre en plongeant l'héroïne dans une situation désespérée, laissant au lecteur le soin de découvrir ce qui l'a amenée jusqu'ici et ce qui l'attend ensuite. Comme vous pourrez le deviner, cela participe à l'envie de lire d'autant plus bien sûr et même si cette méthode est éculée, elle n'en est pas moins efficace.

Un très bon roman en résumé, que je recommande à tous, histoire de se plonger dans cette riche culture aux côtés d'une potentielle amie pour qui on frémit, on pleure et on se réjouit.
Un petit régal !

lundi 31 mars 2014

Lecture : 43, rue du Vieux-Cimetière - tomes 2, 3, 4 et 5





J'ai enquillé tous les tomes de cette série fort sympathique qui nous plonge dans un univers plaisant raconté par l'entremise de lettres, coupures de journaux, et autres documents écrits. C'est un mode plutôt agréable de lecture et qui reconstitue avec originalité le fil de cette histoire sans prétention et pourtant pleine de charme.
Je recommande sa lecture, pour se détendre un peu entre deux livres "adultes" et pour retrouver le plaisir de lire si d'aventures une lecture aurait été désagréable…
À lire (tout court) !

Et pour les amateurs, il y aura un tome 6 !

mardi 25 mars 2014

Lecture : 43, rue du Vieux-Cimetière


Ayant fini mon précédent livre dans les transports à l'aller vers mon travail, il me fallait un livre d’appoint pour le retour, un petit livre vite lu qui puisse me permettre de ne pas m'ennuyer et de pouvoir être vite terminé pour commencer un nouveau livre le lendemain.
Me voici donc face à ce livre jeunesse, pour les 8-10 ans, qui me semblait bien plaisant (et qui l'a été !).
Ignace Bronchon est l'auteur d'une collection de livres jeunesses appelée "Le Dompteur de fantôme". Il y a plus de vingt ans qu'il n'a pas écrit de nouveaux tomes et son éditrice trépigne d'impatience de recevoir le nouveau manuscrit. Afin d'écrire dans le calme, il loue une vieille bâtisse un peu décrépie, le 43, rue du Vieux-Cimetière. Oui mais voilà, il y a des conditions à sa location : accepter de s'occuper du fils des propriétaires, que ces derniers ont laissé aux bons soins d'un éventuel locataire, accepter de s'occuper du chat de la maison et surtout… accepter Adèle, celle qui a fait construire le manoir et qui ne l'a plus jamais quitté, même après sa mort !

La forme de ce court roman est très agréable : il s'agit d'une succession de lettres, de coupures de journaux et autres documents qui, mis bout à bout, constituent l'histoire et nous plonge plus facilement qu'on ne le croit dans cette histoire de fantôme attendrissante. C'est frais et bonne enfant, et ce doit être plutôt une bonne formule pour un enfant qui ne se sent pas de lire un livre à la forme classique sans images. Quelques croquis et la forme même des lettres égaient le tout et font oublier l'aspect parfois rédhibitoire des autres romans. On se prend au jeu du découvreur de ces lettres et d'explorer ainsi la vie de ses auteurs.

Me voici obligée de me plonger dans le second tome (moi qui voulais juste un livre qui me fasse patienter jusqu'au prochain livre, le temps d'un trajet !)

NB : en plus les livres de cette collection sont vraiment très beaux. Ce sont des brochés au format agréable et avec couverture à rabats et vernis sélectif sur la 1re de couverture, ce qui donne un certain cachet à l'ensemble et en rajoute au plaisir de la lecture !

lundi 24 mars 2014

Lecture : Impact


Dans le cadre du club de lecture CaroLire, je me suis lancée dans la lecture de ce roman catastrophe.
Je m'attendais à bien rire, par moquerie, car j'avais le préjugé d'un énième livre sur une histoire d'astéroïde qui percute la Terre et des héros américains venus sauvés la planète sur fond de drapeau flottant au vent, une petite musique de saxo patriotique en arrière plan sonore, et une Lune recollée à coup de bombe atomique…
Je n'étais pas à l'opposé de la réalité, mais ce roman n'est pas non plus aussi "catastrophique" (pardonnez-moi le jeu de mot) que je m'y attendais.
Un astéroïde a bien percuté la Terre : tandis qu'un chercheur d'une entreprise gouvernementale étudiant la planète Mars fait une découverte incroyable, et qu'une amatrice de l'espace est la spectatrice de l'impact, un troisième larron part pour le Cambodge repérer une mine d'extraction d'une pierre irradiée qui provoque le cancer au porteur de ladite pierre. Tout est lié, bien entendu, et rien n'est mystérieux tout en voulant vous faire croire du contraire. Mais ça se lit. Je ne vais pas vous dire que j'ai pris un plaisir indéniable et inégalé à sa lecture, on va dire que c'est un roman dont vous tournez les pages sans même vous en apercevoir, comme lorsque vous êtes obnubilés par un téléfilm catastrophe diffusé le dimanche après-midi, à cet horaire où vous commencez à entrevoir la fin inévitable du week-end, et vous essayez tant bien que mal de ralentir le temps qui semble filer sans vraiment filer (et c'est dans ces moments-là où vous vous retrouvez à zapper tel un zombie devant votre télé, et à mater des films sans queue ni tête en vous consolant d'avoir trouvé une activité pour combler cet ennui mortel et la peur de la fin du week-end). Bref. C'est pas mal, mais ce n'est pas une lecture qui vous restera en mémoire. C'est sympa, sans plus.
Si vous n'aimez pas les livres catastrophes, passez votre chemin, et si vous les adorez, tentez la lecture de ce roman (mais ne soyez pas trop exigent non plus).

Salon du livre de Paris

Cette année est une année un peu particulière. Pour la première fois, je me suis rendue au salon accompagnée d'un p'tit loulou. Bon, il ne lit pas encore, mais ça ne m'a pas empêché d'enrichir un peu plus sa bibliothèque (oui, il a déjà une bibliothèque, ça pose un problème ?).
Bref, je ne le fais jamais habituellement, mais voici nos petites trouvailles de cette année :

Un documentaire animé sur l'espace qui apprend aux enfants les points essentiels sur l'univers. Pas mal du tout et très agréable à compulser !

Si vous souhaitez connaître le journal intime de Madame le lapin blanc, épouse du célèbre lapin toujours en retard d'Alice au pays des merveilles, alors foncez lire cet album très sympathique (et très drôle). Vous pourrez y découvrir les déboires de cette femme mariée 4 enfants au quotidien trop monotone pour elle (et pourtant tellement loufoque !)







Le célèbre conte un peu revisité. Les images font un peu rétro, à la fois douce, aux couleurs un peu surannées et qui nous plonge dans ce vieux classique avec délices. Un petit broché incontournable pour le conte du soir.





La sorcière Tambouille est une fine cuisinière mais qui déplore ne pas avoir de considérations de la part de ses "dégustateurs". Bref, elle trouve l'annonce d'un ogre qui recherche les services d'une cuisinière hors pair, un travail pour elle non ?








Finalement, je ne pouvais pas ne pas me le prendre. Pour lire le pitch, voir mon précédent post, par ici.










L'éditeur sur le stand a éveillé ma curiosité : il m'a dit ne jamais avoir rencontré l'auteur, uniquement son traducteur et ami. L'auteur ne souhaite pas faire de promo et ne veut absolument pas être connu. En lui soumettant le manuscrit de ce livre, il lui a fait la confidence qu'il s'agissait là d'une histoire vraie qui lui était arrivée. Quand on sait que l'histoire en question est une sorte de roman de conspiration internationale, et que les références d'adresses web sont toutes vérifiables, on est quelque peu perplexe, tout au moins intrigué.
Et voilà comment on se retrouve avec ce livre dans notre bibliothèque. Affaire à suivre en tout cas sur ce blog…



Et puis 2 BD à des prix attractifs (des classiques Boule et Bill et Garfield) et un polar de chez Actes Sud (mais j'ai oublié le titre).

Un bon p'tit salon ! Les histoires pour le soir ont déjà été lues en parties (et appréciées). Reste plus qu'à dévorer les autres.