mercredi 30 avril 2014

Impressionnant !


Ceci n'est pas un perroquet.
Ce n'est pas non plus un ara rouge, pour être plus précis.
Regardez de plus près.


Non vous ne rêvez pas, il s'agit bien d'une femme couverte de peinture par l'artiste d'origine italienne Johannes Stötter, qui a remporté le titre de Champion du monde de peinture corporelle.

Impressionnant non ?
Comme quoi on est pas tous égaux face à un pinceau !

mardi 29 avril 2014

Pause broderie...


Retrouvez-moi sur mon blog de broderie en attendant que je revienne avec d'autres fiches de lecture :

Lecture : Zombillenium Tomes 2 et 3


Après la lecture du tome 1 (par ici pour mes commentaires) qui m'avait fait passer un bon moment, je me suis laissée tenter par la suite. Et j'ai eu bon nez car plus on tourne les pages de cette série, plus l'histoire s'enrichit et devient intéressante, intrigante, prometteuse.
Je vous conseille donc de lire les trois tomes déjà parus de cette série, et de savourer le tome 3 particulièrement car c'est surtout dans ce tome que le lecteur en apprend vraiment davantage sur les différents personnages, plus développés. C'est également au cours de ce tome que l'histoire s'étoffe et que l'on apprend un peu plus le pourquoi du comment. Ce qui apparaissait un peu "gratuit" dans les précédents tomes gagnent en consistance et en raison. Tout commence à s'expliquer et l'on découvre que l'auteur a bien pensé à tout et que le hasard n'était pas au rendez-vous comme on le pensait dans les précédents tomes. Mais comme toute bonne histoire, il faut laisser les choses s'installer et, pour le coup, elles s'installent de manière agréable et non pas dans l'ennui (bien au contraire).
Quant à l'humour, il gagne lui aussi du niveau, disons qu'il est de plus en plus apprécié je trouve au fil des tomes. Très certainement parce que l'on comprend mieux les tenants et aboutissants dans l'histoire et, du coup, lecteur et auteur deviennent plus complices.

Les dessins sont toujours aussi beaux, lisses et clairs, et c'est ce qui emporte définitivement la lecture en avant.
On devine à la fin du tome 3 que pointe le tome 4. Impatients, voilà comment on termine à la fin de la dernière planche du dernier tome. Impatients de la suite !

Pour les plus impatients (comme moi par exemple), voici le site officiel.


jeudi 17 avril 2014

Lecture : L'Heure du bisou


Difficile de faire une pause lecture...
Dans le cadre de la dernière Masse Critique spéciale jeunesse, j'ai reçu ce petit livre broché aux coins arrondis des éditions Gautier-Languereau. Je les en remercie. Ce livre est un moment douceur à partager avec son enfant, et avec n'importe quel enfant que l'on aime.
Les doubles-pages mettent en scène un bisou improbable entre deux animaux que tout oppose ou presque, ou un bisou tendresse entre la maman et son petit, ou un bisou doux entre amis. Les textes sont assez poétiques et participent à cet effet câlin. Ce petit livre nous offre un instant bonheur à partager avec son p'tit bout.
Je m'attendais à un livre relié cartonné, mais la forme brochée reste agréable, et les coins arrondis sont bien vus. Le tout est très sympathique et l'on est tenté d'explorer les autres titres de la collection.
En tous les cas, j'encourage à lire ce livre doux comme un bisou. Et il n'y a pas d'âge pour l'explorer !
Encore merci Babelio !

lundi 14 avril 2014

Lecture : Zombillenium


Intriguée par cette couverture et sur les conseils d'un ami je me suis plongée dans la lecture de cette bande dessinée.
Les dessins sont assez léchés et tous réalisés entièrement sous Illustrator. Pour ceux qui ont un peu côtoyé, même de très loin et très succinctement comme moi ce logiciel, cette simple information laisse rêveur. Il n'en reste pas moins que j'aime beaucoup les dessins, même si je préfère les traditionnels réalisés à la main. Ceux-ci ont au moins pour eux d'être clairs et lisses, sans accrocs ni coup de crayon de trop. Tout est travaillé et dans les règles. Du coup, le message passe bien, et les expressions d'autant plus. On y croit en un claquement de doigt, en un clique si je poursuis la métaphore !
Quant à l'histoire, elle est intéressante sans être tout à fait folichonne. Cela dit, comme pour le dessin, on a beau dire, on s'y laisse prendre et les pages se tournent toutes seules. On a même envie de connaître la suite, histoire de voir si on va être ou non surpris par le reste de l'histoire.
La fin ouvre agréablement sur le tome 2 avec l'espoir que le succès de tout ça aille crescendo.
Alors, je n'ai plus qu'à m'y mettre, à lire la suite, et à vous confirmer ou le contraire de la réussite de cette série. En attendant, vous pouvez toujours vous laisser prendre à votre tour, ça ne mange pas de pain et ça reste plaisant !

Lecture : Stupeur et tremblements


Il m'est à nouveau arrivé récemment de me retrouver dans la situation typique de "j'ai terminé mon livre à l'aller et n'ai plus rien à lire au retour", ce qui m'arrive de temps à autre et me permet d'explorer des ouvrages que je n'aurai peut-être pas lu de sitôt. Cela m'a conduit à lire ce roman d'Amélie Nothomb. Le premier roman que j'ai lu de cet auteur était Barbe bleue. Oui, c'était son dernier ou son avant-dernier. Curieusement façon de découvrir en auteur en commençant par la fin mais c'est un moyen comme un autre.
Après sa lecture agréable, je m'étais dit qu'il me faudrait explorer ses premières œuvres, histoire de voir si sa plume a toujours été la même et aussi efficace.
Stupeur et tremblements m'a permis de le vérifier.
Comme Barbe bleue, c'est un roman court, qui se lit rapidement et de manière très plaisante. J'ai beaucoup aimé. L'auteur nous offre une vision personnelle du Japon. Ce pays qu'elle a idéalisé depuis son enfance et qu'elle rêvait d'habiter et de mieux connaître se révèle plutôt étrange de par ses us et coutumes. Les rapports au sein de la société nippone entre japonais, entre japonais et japonaise, entre japonais et étranger, apparaissent très particuliers, répondant à des codes qui sont incompréhensibles à des étrangers comme nous, lecteur, et comme l'auteur, Belge catapultée dans une entreprise lambda de Tokyo. De simple stagiaire comme on peut l'avoir été nous-même, aux fonctions restreintes mais au statut quelque peu respecté, la jeune Amélie va descendre de grade en grade jusqu'au statut le plus bas possible et qui pourrait sembler le plus dégradent. Mais elle saura en tirer parti et accepter sa situation avec une classe et une réaction toute nippone, faisant ainsi la nique à sa supérieure qui pensait qu'une petite étrangère ne pourrait supporter pareille humiliation. De cette expérience, elle sortira grandie, enrichie de connaissances que l'on n'acquiert pas en tant que touriste, et qui lui ouvrira les yeux sur ce pays d'apparence moins idyllique.
Je ne sais si tout est vrai, on aurait tendance à croire à l'exagération, mais il est indéniable que certaines parties doivent pourtant l'être et amènent ainsi à réfléchir sur cette culture si différente de la nôtre, poussent le lecteur que nous sommes à prendre du recul sur notre culture et sur l'emphase dans laquelle on place trop souvent le pays du soleil levant.
Agréable, et très intéressant, il est à lire !  

jeudi 10 avril 2014

Lecture : Pour quelques milliards et une roupie


Un grand merci à Babelio et aux éditions Belfond pour ce roman reçu dans le cadre d'une Masse Critique spéciale.
J'avais découvert l'auteur par son précédent roman, Meurtre dans un jardin indien que j'avais adoré.
Cette nouvelle histoire m'a tout autant plu.
Sapna Sinha est une vendeuse dans une boutique d'électro-ménager. Comme elle est l'aînée de la famille et que son père est mort dans un tragique accident il y a un an à peine, ce boulot lui permet de nourrir les siens, sa mère totalement déconnectée de la réalité depuis la mort de sa fille cadette il y a 2 ans, et de son mari récemment, ainsi que sa sœur, obnubilée par son apparence et son rêve de devenir star. Ses rêves à elle, Sapna commence à croire qu'elle peut les oublier définitivement. Mais un homme d'une cinquantaine d'années l'apostrophe dans un temple à sa sortie de prière et lui propose un marché assez fou : devenir la PDG de sa société, l'une des plus importantes du marché indien, si elle accepte et réussit 7 épreuves. Sapna refuse tout d'abord, mais elle se rend vite compte que sa vie est terne et sans avenir, et il serait fou de refuser pareille offre, n'est-ce pas ?

Les 7 épreuves sont bien entendu accompagnées d'une morale, tout comme l'ensemble même de l'histoire, et la résolution des différentes "étapes" soumises à Sapna est parfois un peu facile, mais l'écriture est fluide et on s'attache vite à l'héroïne qui n'est ni belle ni laide, ni totalement miséreuse, ni riche, intelligente et promise à un bel avenir inaccessible pour elle. Pour une fois la princesse n'a pas à attendre le prince charmant pour résoudre l'histoire, elle n'a que ses propres atouts pour lui garantir un bon dénouement. De bout en bout, l'histoire vous emporte et j'ai beaucoup aimé être ainsi transportée dans une culture que je connais si peu, sans pour autant être accablée par une vision trop rebattue et miséreuse, ou au contraire polie et trop lisse. L'équilibre y est de mise et fort agréable : les personnes qui gravitent dans ce roman ne sont ni gentils ni mauvais, et même si la fin peut paraître surfaite, il est quand même de bon ton de ne pas oublier qu'il s'agit là d'une fable, un peu comme un conte des mille et une nuits au pays de Ganesh.
J'ai particulièrement apprécié la mise en bouche de l'incipit qui démarre en plongeant l'héroïne dans une situation désespérée, laissant au lecteur le soin de découvrir ce qui l'a amenée jusqu'ici et ce qui l'attend ensuite. Comme vous pourrez le deviner, cela participe à l'envie de lire d'autant plus bien sûr et même si cette méthode est éculée, elle n'en est pas moins efficace.

Un très bon roman en résumé, que je recommande à tous, histoire de se plonger dans cette riche culture aux côtés d'une potentielle amie pour qui on frémit, on pleure et on se réjouit.
Un petit régal !