lundi 21 juillet 2014

Lecture : East of West


Dans le cadre de la dernière Masse critique de Babelio spéciale BD, j'ai eu la chance d'être sélectionnée et de recevoir ce premier tome d'une bande dessinée déjà éditée auparavant, et qui est une sorte de Western apocalyptique teinté de SF.
Un grand merci à Babelio et aux éditions Urban Comics.
Pour essayer de vous résumer l'histoire, il y a trois des cavaliers de l'Apocalypse qui reviennent sur Terre (Guerre, Conquête, Famine) sous forme d'enfants, tandis que sévit le 4e, ce dernier semblant avoir conservé une forme d'homme mûre. Ce dernier se venge d'un événement survenu auparavant en tuant les principaux dirigeants de notre nouveau monde d'hommes du futur. Les trois autres sont là pour rallier et faire respecter Le Message.
Mais pourquoi Mort se venge-t-il ? Que lui est-il arriver qui provoque pareil sentiment ? Et surtout, qu'est-ce que ce Message ?

Bon, mon résumé n'est pas super mais on va dire que j'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire et à la comprendre. Par contre, j'ai tout de suite adoré le graphisme : c'est beau, agréable, lisible (ce qui est primordiale pour une bande dessinée, de mon avis personnel bien sûr), ça donne envie de tourner les pages. C'est parfois le paradoxe propre à l'illustré : l'image peut très bien nous emporter, sans que l'histoire y soit pour quelque chose. Et même si on ne comprend pas tout, on accroche quand même et les pages se tournent aisément. Bon, bien sûr, au bout d'un moment, on comprend quand même ce qui se trame et finalement, on rentre complètement dans le sujet.
Cela dit, je n'ai pas adoré plus que ça le thème. L'image est belle, mais l'histoire manque d'un je ne sais quoi. Il y a un côté un peu trop "complot mondial" et "massacre gratuit" à mon goût. Et puis un schéma déjà vu mais finalement, c'est plutôt bon signe pour ceux qui aiment ce thème car, pour le coup, ils savent pouvoir y trouver ce qu'ils attendent avec, en prime, une illustration de très bonne qualité.
Comme je suis illogique, je persévérerai bien avec le tome 2, histoire d'être bien sûr de ma critique ^_^.




jeudi 17 juillet 2014

Lecture : Les Lames du Cardinal


Dans le cadre de l'événement de CaroLire de ce bel été, je me suis plongée dans la lecture de cette intégrale. Et ces trois romans réunis en un seul exemplaire a contenté toutes mes attentes.

Prenez le Paris de Louis XIII, avec le Cardinal de Richelieu et la reine Anne d'Autriche, ajoutez-y les mousquetaires bien sûr, mais également une équipe spéciale et secrète d'espions à la solde du Cardinal appelée Les Lames. Soupoudrez de conspirations, digne d'une histoire à la Dumas et terminez par un soupçon de dragons qui planeraient à l'horizon des toits de Paname. Vous obtiendrez aisément ces trois tomes réunis en un seul et passerez un bon moment à cheval, la lame au côté, le cœur fier et malmené, et quelques bizarreries vite assimilées comme réalité.
Ce résumé est bien incapable de vous dépeindre une quelconque intrigue, mais si ces ingrédients vous mettent l'eau à la bouche, il vaut mieux vous mettre à table et commander ce recueil sans plus tarder.

J'ai beaucoup aimé. Certes, je n'étais pas partie pour être déçue, ou même critique, comme cela peut m'arriver parfois je l'avoue. J'étais plutôt confiante d'y trouver ce que je souhaitais y trouver, à savoir un pur divertissement avec des épées, des hommes courageux, de la sueur, quelques gouttes de sang, des conspirations, des femmes fatales très belles (c'est important qu'elles le soient, sinon c'est pas pareil), le Paris de Louis XIII, et des dragons.
J'avais peut-être quelques réserves pour les dragons, craignant que cet élément fantastique dans l'univers des mousquetaires ne soit artificiel et mal conçu. Mais il est au contraire très bien introduit, tout en finesse et en crescendo. Des médisants diront que la fin est un peu facile, peut-être un peu trop rapidement arrivée et bâclée, mais je la trouve dans le même ton que le reste. Certes un peu abrupte mais c'est finalement pas si mal. Et les derniers paragraphes font office d'une sorte d'épilogue qui clôt parfaitement l'histoire sans trop en faire. Je ne suis peut-être pas assez impartiale et surtout trop impatiente de passer au jeu de rôle. Ceci explique peut-être mon enthousiasme peu nuancé.
Cela dit, j'ai adoré ces trois romans, cette longue histoire qui paraît pourtant si courte car rondement menée, ces intrigues qui s'entrecroisent, teintées de frou-frou, de Cour et d'écailles. Je n'arriverai pas à noter séparément les trois tomes, ils ont tous leurs défauts et leurs qualités propres mais sont indissociables. Et je juge l'ensemble (et pardon si j'en choque certains) comme de la même trempe que le chef d'œuvre de Dumas. Certes différent car fantastique mais finalement adapté à notre génération tout en conservant les éléments qui ont fait le succès de son modèle. Un vrai régal et on en redemanderait.
À moi maintenant le jeu de rôle ! En garde camarades, le combat est loin d'être fini (ni même gagné !).