vendredi 6 février 2015

Lecture : Le Livre perdu des sortilèges


Je viens de terminer la lecture de ce roman, que mon Jules m'avait offert à une occasion festive.
Je ne m'attendais pas vraiment à cette histoire, faut dire que je ne m'attendais pas à grand chose.
J'avais quelque réticence, car j'avais lu quelques critiques mitigées à son sujet.
Mais les premières pages ont dissipé mes préjugés et m'ont plongé totalement dans l'histoire.

Diana Bishop est une historienne qui fait des recherches sur l'alchimie, à l'université d'Oxford. Elle est une sorcière qui, suite à la mort de ses parents alors qu'elle était petite fille, et qui étaient eux-mêmes de talentueux sorciers, a décidé de n'avoir jamais recours à la magie. Jamais ? Il lui arrive parfois de faire quelques rares exceptions, et c'est à ce moment-là qu'elle croise la route d'un vampire ténébreux (oui, les vampires sont toujours ténébreux dans les romans de bit-lit, on ne les rencontre jamais autrement).
Ce dernier use de tous ses pouvoirs charmeurs à son encontre mais la bougresse résiste… un peu. Est-ce que ce séducteur inné s'intéresse à elle pour le manuscrit qu'elle a récemment consulté et qui était ensorcelé, ou bien pour d'autres raisons obscures ?
C'est alors que de nombreuses autres créatures apparaissent à la bibliothèque et semblent vouloir l'approcher ou la surveiller d'un peu trop près. Mais qu'est donc ce manuscrit pour attirer autant de monde, et surtout de créatures différentes. Car les sorciers et les vampires ne sont pas les seuls à y montrer de l'intérêt, voilà que les démons se manifestent aussi…

Histoire facile, lecture facile, moment de pur divertissement. Tout est dit, et le plaisir n'en reste pas moins omniprésent. On se retrouve telle une gamine de 16 ans qui tourne avidement les pages de ce roman de plus de 600 pages pour mieux le dévorer et aboutir, crocs dehors, à la dernière page qui ouvre bien entendu sur la suite (sinon, ce ne serait pas drôle). Que dire de plus ? L'écriture n'a rien d'extraordinaire, elle est assez passe-partout, l'ambiance bien américaine, certains passages sont énervants car dégoulinants de mièvrerie (pas autant que Twilight, mais je pense qu'on s'en rapproche dangereusement). Mais cette histoire reste tout de même un bon moment qui s'avale sans avoir vraiment le temps de respirer. Une sorte de lecture coupable, me direz-vous ? Oui, peut-être pourrions-nous la qualifier ainsi, bien que je ne me sente aucunement coupable, car j'ai vraiment bien aimé. Il y a peu d'originalité dans ce thème vampirique et sorcier, mais le tout garde une logique bien menée et en appelle à notre curiosité. On tourne les pages très vite et c'est bien sympathique de se laisser ainsi aller.
Un bon petit roman, pour ceux qui veulent décompresser sans trop réfléchir.

2 commentaires:

  1. Réponses
    1. Ma médiathèque a la suite (le tome 2 tout du moins) mais j'attends un peu avant d'enchaîner. D'autres lectures m'attendent avec impatience (dont quelques Gaiman).

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