vendredi 5 juin 2015

Lecture : Étiquette & espionnage


Heureuse sélectionnée à l'opération Masse Critique spécial imaginaire, j'ai reçu le premier tome de la nouvelle série de Gail Carriger.
J'ai été enchantée et ravie de cette lecture, comme à chaque fois que je lis cette auteure.

Sophronia est une jeune fille désespérante pour sa mère, tant dans ses révérences catastrophiques, son absence de maintien correct pour la jeune fille qu'elle est, ou encore son peu d'attention à son apparence. Quant à ses manies de grimper partout et de tout mettre sans dessus dessous, cela ne fait que rendre Sophronia d'autant plus ingérable pour sa mère, qui décide de l'envoyer dans un pensionnat. Le pensionnat de Mlle Géraldine saura parfaitement lui apprendre les bonnes manières et, si ce n'est la transformer, au moins la rapprocher de ce que devrait être une jeune fille de son âge et de son statut.
Sophronia n'a pas même le temps de dire ouf ! qu'elle se retrouve très vite confrontée à la directrice en visite à sa mère et que, très vite, elle se retrouve dans une calèche qui l'emmène sans perdre une minute au pensionnat. Là, elle y fait la rencontre de Dimity et de son frère qui lui apprennent que le pensionnat n'enseigne pas tout à fait ce qu'elle en attend.
Entre la révérence et la bonne tenue adéquat au type de soirée, Sophronie devra aussi apprendre la tromperie, l'espionnage, l'art de se battre… mais aussi la bonne manière de donner la mort !

C'est frais, c'est entraînant, c'est divertissant dans la plus pure acceptation. C'est fantastique (dans tous les sens du termes !). L'histoire se passe 25 ans avant la série déjà connue du même auteur : Le Protectorat de l'ombrelle, dont j'ai lu les 3 premiers tomes. Cette fois-ci, la série campe un personnage de quatorze ans et s'adresse donc davantage aux jeunes adolescents. Mais le ton, l'humour et la désinvolture qui caractérise le personnage principal du Protectorat de l'Ombrelle se retrouve complètement dans cette nouvelle série. Pour peu que l'on ne soit pas une fille très "fille", on se retrouvera dans le personnage de Sophronia qui n'abandonne pas son penchant à nourrir sa curiosité maladive, au prix de jupon, ongle et autre frivolité qui n'ont aucune importance à ses yeux, si ce n'est de possibles outils pour arriver à ses fins. On y retrouve le personnage de Geneviève Lefoux, âgé alors de 9 ans, avec grand plaisir et une descendante du clan Maccon.
Mais même si vous n'avez pas encore lu un seul livre de cette auteure, je conseille la lecture de ce premier tome car il est délicieux pour rentrer en douceur dans l'univers de Gail Carriger.
Pour ceux qui connaissent l'autre série, disons que celle-ci est tout aussi sympathique, manque cependant la touche "adulte" puisque clairement destinée aux adolescents. Je vous laisse deviner ce que j'entends par là… ;)
En tout cas, je vais très certainement lire la suite, et terminer également Le Protectorat de l'Ombrelle.

Seul bémol, la traduction est toujours aussi chaotique ! Pitié, serait-ce possible d'avoir une traduction plus fiable dans un français qui ne laisse pas perplexe le lecteur ?

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